• Je reprend les featuring auditif donc :

    Feat la chanson de rupture

     

    Il faisait encore sombre dehors, quand une voix se fit entendre. C'était une plutôt jolie voix, mais celle-ci était si forcée qu'elle semblait plus crier et que chanter.

    - Qu'est-ce que c'est ce bordel... Râla Liberty Sikes, gardienne de l'équipe de Quidditch de Serdaigle en sortant difficilement des couvertures.

    - Rosaline réveille-toi ça fait peur... Et où est Alison ? S’inquiétait Émi Abbott, Poursuiveuse de cette même équipe.

    - Oh mais quelle emmerdeuse... Râla à son tour Rose. Putain elle est vraiment en train de chanter l'hymne russe ?

    Quand elles descendirent les unes après les autres de leur dortoir, elles trouvèrent effectivement Alison, main sur la poitrine devant le drapeau soviétique, en train de chanter l'hymne russe.

    - Alison, tu vas réveiller toute l'école ! Arrête ça ! Lui ordonna Liberty.

    Rosaline, elle, avait déjà abandonné de la raisonner et avait sorti sa baguette. La minute d'après, Alison semblait s'étouffer au sol.

    - Fais pas ça ! Criait Art qui descendait les escaliers à vive allure.

    - Ça va aller, elle peu juste plus parler pour quelque temps. Ça ne peut lui faire mal que si elle essaie. Soupira l'accusée en rangeant sa baguette.

    Au bout de quelques secondes à peine, Émi était au chevet d'Alison, qui tentait douloureusement d'insulter Rosaline de tous les noms, pendant que Liberty venait de voler et tenait loin les baguettes des deux filles. Art, lui était déjà parti chercher l'infirmière pour annuler le sort.

     

    Il revint finalement, accompagné d'Aoba qu'il avait croisé dans le couloir et qui sembla rassurer que le sort était si peu dangereux. La jeune fille fut terriblement gênée qu'il la vit dans une situation si peu avantageuse. Il ne fallut à l'infirmière que quelques secondes pour rendre sa voix à Alison, qui s'assit doucement sur le sol, encore sonnée.

    - Il faut vraiment que vous arrêtiez maintenant. Les sermonna l'infirmière, on est qu'au premier jour, et votre séjour ici est loin d'être terminé, vous feriez mieux d'apprendre à vous supporter.

    - C'est elle qui m'a jeté un sort ! Se défendit Alison aussitôt.

    - Peut-être, mais c'est pas moi qui chante l'hymne russe à six heures du matin. Rétorqua l'autre.

    - Arrêtez si vous ne voulez pas que les professeurs en entendent parler ! Vous avez déjà fait perdre la coupe des maisons aux Serdaigles l'année dernière avec vos bêtises, vous ne voulez pas que ça recommence ?

    Sous le regard accusateur de tous les autres élèves autour d'eux, et la dure réalité qui venait de s'écraser sur le front, les deux filles ne pouvaient rien faire d'autre qu’acquiescer. Aussitôt que l'infirmière fût sortie, Liberty envoya les deux baguettes à leurs propriétaires respectives.

     

    Liberty et Émi retournèrent dormir un instant tandis que Rosaline alla se préparer. Pendant ce temps, Alison était restée dans la salle commune, accompagnée d'Art et d'Aoba, qui semblait inquiet.

    - Il y a quelque chose qui va pas ? Finit par demander Alison.

    - Euh, oui bien sûr, j'étais juste en train de réfléchir...

    Il avait définitivement l'air suspicieux, mais il se mit soudain à parler sans s'arrêter pour détourner son attention.

     

    Les Serdaigles descendent au fur et à mesure dans la grande salle, où Alison et Aoba sont séparés. Rosaline, comme les années précédentes, descendait avec le Docteur et Bob, un jeune garçon aux cheveux mis-longs dont l'arrivée à Poudlard avait fait du bruit, il semblerait que ses parents de sang-purs et d'une famille exclusivement Serpentards n'ait pas accepté que leur fils soit à Serdaigle, et l'ait abandonné, mais il ne s'agit que de rumeurs.

     

    À la table des professeurs, M. Flitwick, Mme Mc Gonagall, M. Rogue ainsi que Mme Chourave se levèrent, et d'un coup de baguette envoyèrent à chacun de leurs élèves leurs emplois de temps de l'année. Chacun se dépêchait de vérifier qu'il ait été accepté dans ses matières facultatives, et de vérifier leurs horaires du jour.

    - Cool, on commence par Défense contre les Forces du Mal, souriait déjà Rosaline, dont c'était la matière préférée.

    - Ouais on sait tous que t'as un crush sur le prof Rose.. Se moquait gentiment Liberty qui se prit en retour un coup d'emploi du temps sur la tête.

    - Ce qu'est moins cool c'est que c'est avec les Serpys... Se plaignait Émi, qui n'avait jamais eu de bon rapport avec eux.

    - Ils sont pas si méchants... Précisa Alison, encore inquiète de la réaction étrange d'Aoba.

    - Elle est amoureuse-euh. Chantonnait déjà Rosaline dont les relations sentimentales et sexuelles de chaque élève de l'école ne lui échappaient.

    - Ta gueule toi...

    - Roh ça va...

    - Ce n'est pas ça faute elle n'a pas eu le temps de finir son hymne russe ce matin. La taquinait Art en lui offrant un de ses rares sourire qui fit disparaître d'un coup Aoba de ses pensées.

     

     

    L'oublier, du moins jusqu'à ce qu'elle le voit quitter seul sa table puis la Grande Salle sans venir la chercher. 


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  • Le train s'était arrêté depuis quelques minutes à peine qu'il était déjà vide, tous se pressaient pour arriver en premier au château. Comme d'habitude, les premières années étaient les derniers à entrer dans la Grande Salle, émerveillés par les bougies flottantes dans les airs et par le ciel étoilé qui remplaçait le plafond. La cérémonie de répartition se fit sans encombre, et, comme d'habitude, avant que le repas ne débute, Albus Dumbledore, directeur de l'école et un des plus illustres sorciers du millénaire, prit la parole. Il commença par remercier tous les professeurs, restés à ses côtés une nouvelle année, puis expliqua la présence de quatre nouvelles personnes.

    - Je vous présente, les enfants, Tom Morrison, Daisy Anderson, Alex Davis et Aaron Fleming. Ils nous ont été envoyés tout droit du Ministère de la Magie, qui souhaite veiller à la bonne éducation de tous les jeunes sorciers ici présent, je vous prierai donc, de ne pas faire attention à leur présence.

    - C'est la fille de tout à l'heure... Murmura Alison, assise avec Art à la table des Serdaigles.

    Effectivement, celle qu'il avait nommé Alex Davis était bien la jeune femme enthousiaste et aux cheveux écarlates. Ça expliquait pourquoi elle avait parler avec son père.

     

    Une fois le discours de Dumbledore terminé, le repas préparé par les elfes de maison apparut sur les tables, et tous commencèrent à manger. Une fois repus, les délégués de chaque maison se levèrent pour se tenir en bout de table, puis guidèrent leur maison jusque dans leur salle commune. Alison prenait son travail très au sérieux, mais ne pouvait pas s'empêcher de garder Art près d'elle, comme si elle avait peur qu'il parte à n'importe quel moment. Alors qu'ils étaient les premiers à sortir de la salle, le cortège fût arrêté par les pas effrénés de quelqu'un dans le couloir.

    - Merde. J'ai dû me tromper de quelques heures. Constata le nouvel arrivant, ne portant même pas encore son uniforme.

    Les élèves riaient de l'arrivée tardive de l'élève, et Filius Flitwick, professeurs de sortilège mais aussi directeur de la maison des Serdaigles venait de les rejoindre aussi vite que ses petites jambes le permettaient.

    - M. Smith ! Vous auriez pu faire l'effort d'arriver à l'heure !

    - Euh... Oui, bien sûr... Euh, on est en quelle année ?

    - Vous êtes dans la bonne année M. Smith. Soupira le professeur.

    - Entre lui et la pouf y en a pas un pour rattraper l'autre... Se plaignit Alison.

    - Docteur !

    - Quand on parle du loup... Soupira-t-elle de nouveau.

    Rosaline était en train de se frayer un chemin jusqu'au début du cortège et se jeta dans les bras du Docteur qui venait d'arriver.

    - Ça fait vraiment si longtemps ? Se demanda-t-il.

     

    Après avoir finalement réussi à faire rentrer tout le monde dans le rang, Alison reprit sa tâche d’amener tout le monde dans leur salle commune, dans la tour de l'aile ouest du château. Elle se présenta devant une grande porte de bois foncé, orné d'un heurtoir en forme d'aigle, et répondit à son énigme, elle expliqua aux premières années que pour entrer il faudrait toujours répondre à une énigme différente, sinon essayer de frapper pour qu'on leur ouvre. Tout le monde alla installer sa valise dans leur dortoir, puis pour certains se retrouvèrent après dans le salon, il s'agissait d'une vaste salle circulaire aux grandes fenêtre élégantes donnant une vue sur les montagnes. La pièce était meublée de fauteuils et de canapés confortables et d'une grande bibliothèque. Au fond se trouvaient les deux escaliers qui menaient chacun à un dortoir, et entre les deux une grande statue de Rowena Serdaigle, un des fondateurs de l'école, le tout, dans des couleurs bleues, et bronze. Rosaline et le Docteur s'étaient déjà installées dans un des canapés et avait commencé à parler de manière enthousiaste, un peu plus loin, Art et deux autres garçons avaient également entamé la conversation.

    - Bon. Il est temps de changer deux-trois trucs dans cette salle commune. Annonça Alison avec tant de conviction que tout le monde s'arrêta de parler pour l'écouter.

    Elle déposa sur la table une large valise poussiéreuse, on aurait dit qu'elle avait attendu toute sa vie qu'Alison ne l'ouvre, ce qu'elle fit d'un geste plein de puissance, jamais on ne l'avait vu les yeux aussi pétillants (excepté la fois où Rosaline avait manqué d'être renvoyée).

     

    Elle sortit de cette valise de grands drapeaux rouges, qu'elle commença aussitôt à accrocher partout dans la salle. Les drapeaux affichaient un marteau et une faucille.

    • Le drapeau communiste ? Demanda un jeune garçon aux cheveux mis-longs

    • qui discutait avec Art.

    - Je savais pas que Staline avait encore des fans. Riait le Docteur en regardant Alison se dépêcher de tout mettre en place.

    - Il en a encore. Assura-t-elle.

    - Très bon joueur de poker en tout cas Staline. Se rappelait-il.

    - T'as vraiment jouer au poker avec Staline ? Riait à son tout Rosaline.

    - Oui, et j'ai perdu. C'est jamais une bonne idée de perdre au poker avec un dictateur.

     

    Rosaline et Bob riaient de l'histoire du Docteur tandis que les autres restaient sceptiques. Il semblait qu'il était capable de voyager dans le temps et l'espace, mais beaucoup pensaient qu'il mentait pour se rendre intéressant, raison pour laquelle d'ailleurs Alison ne l'aimait pas beaucoup.

    - Au moins maintenant on sait qui c'était cette fille. Finit par dire Art en tenant les punaises d'Alison.

    - Ils ont été mandatés par le Ministère et t'étais même pas au courant ? Demandait Rosaline à Alison, comme si elle était censée connaître toutes les affaires du ministère.

    - De quoi vous parlez ?

    Effectivement, le Docteur n'était pas arrivé pendant le discours de Dumbledore, Rose se mit donc à lui expliquer la présence de quatre employés du ministère, venus pour surveiller l'éducation des élèves.

    - Mais c'est la seule école de toute l'Angleterre, ils peuvent pas la fermer de toute façon. Affirma-t-il après avoir écouté les explications.

    - Faut espérer. Se contenta de répondre Art.

    - Ils ont aucune raison de fermer l'école de toute façon. Affirma à son tour Alison.

    - Hm. La propagande politique c'est un argument pour fermer une école ? Demanda Rose en regardant les drapeaux autour d'elle.

     

    Alison fit semblant de ne rien entendre.


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  • Feat l'extrémisme d'Aoba

     

    1er septembre, c'était l'effervescence sur les quais de King's Cross, la rentrée était finalement arrivée, et élèves en tous genres se rendaient dans leurs écoles plus où moins magiques. La famille Seeken se rendait tranquillement vers le quai 9 3/4 afin de prendre le Poudlard Express. Trois personnes les accompagnaient, portant leurs bagages à leur place. Le ministre de la magie, Mr Seeken, cachait son allure étrange sous un grand manteau et un chapeau (ça marche pour les Tortues Ninja ok).

     

    Alors que les deux adolescents s'apprêtaient à saluer leur père, une jeune femme à l'allure enthousiaste et aux cheveux rouges écarlates s'approcha d'eux, et leur père leur fit signe de s'éloigner, ce n'était pas inhabituel pour eux d'être aussi ignorés par leur père, et plutôt que d'attendre qu'il ait fini de discuter, ils prirent des mains de leurs assistants les valises, et entrèrent directement sur le quai 9 3/4, puis dans le Poudlard Express. Ils n'eurent que très peu de mal à trouver un compartiment vide où s'installer.

    - Tu crois que c'était qui cette nana ? Demanda nonchalamment Jackal en rangeant leurs valises.

    - Je sais pas, peut-être une fille qui travaille au Ministère.

    Jackal se contenta de cette réponse, bien qu'elle ne fût guerre satisfaisante. La jeune femme qu'ils avaient vue avait une vingtaine d'années tout au plus, comment une fille si jeune pouvait se permettre d'aller discuter comme ça avec le Ministre ?

     

    Rapidement, Espagne les rejoignit dans leur compartiment, traînant difficilement sa valise derrière lui. Alison l’étreignit aussitôt qu'il fût arrivé, et à peine l'eut-elle lâché que deux nouveaux jeunes hommes arrivèrent aussi, l'un d'eux était extrêmement beau, ses traits étaient fins et ses yeux d'un violet à l'éclat étrange. Il avait les cheveux mis-longs et blancs, retombant à peine sur ses épaules, l'autre avait les cheveux plus courts et bleus foncés, et il regardait Espagne comme un insecte à écraser. Sous ce regard pesant, Espagne s'éloigna tout de suite d'Alison, et alla s'installer au fond du compartiment.

    - Aoba ! Art ! S'écria en souriant la jeune fille.

    Aussitôt, elle enlaça les deux nouveaux venus. Aoba n'avait pas l'air très content de devoir partager son câlin d'arrivée. Quand ils eurent rangé leurs bagages, sous prétexte de féliciter Alison pour son nouveau rôle de délégué, il l'enlaça à nouveau. Seul cette fois. Ils discutèrent de choses et d'autres, de ce qu'ils avaient fait pendant leurs vacances, et le pauvre Aoba devenait presque vert à chaque fois qu'Alison prononcer le nom d'un garçon.

     

    Le train était parti depuis quelques minutes à peine, quand un petit groupe de quatre personnes passèrent devant leur compartiment, il s'agissait de quatre adultes.

    - Hé ! C'est la fille de tout à l'heure. Remarqua Jackal en coupant la parole d'Art.

    - Comment ça ? Demanda Alison en jetant un œil en dehors du compartiment. Effectivement, la même fille que tout à l'heure, aux cheveux écarlates, marchait dans le couloir, accompagnée par deux hommes et une jeune femme.

    - Tu crois que papa a mal prit qu'on parte sans rien dire ? Se demanda-t-elle.

    - J'sais pas, ce contenta de répondre son frère.

    - Si elle était là pour vous chercher elle aurait regardé dans le compa-

    Art n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'Alison était déjà sortie dans le couloir, et suivait le petit groupe. Les autres garçons la suivirent aussitôt, craignant qu'elle ne s'attirent des ennuis.

    - Alison, c'est peut-être juste des gens qui travaillent dans le train. Proposa Aoba

    - Mon père prend pas le temps de parler avec les cheminots. Répondit-elle simplement.

     

    Ils suivirent le groupe en gardant un wagon de distance à chaque fois, quand quelqu'un leur sortit en trombe devant le nez.

    - Rose ! Appelait la voix de Newt à l'intérieur du compartiment

    - C'est pas vrai, ça va pas devenir une habitude, râlait Alison.

    - Rosaline laisse ces gens tran-

    Newton s'était arrêté juste quand il vit qu'elle avait (encore) bousculé Alison.

    - Vous savez qui c'est ces gens ? Demanda Rose sans même s'excuser.

    - Tu le sais toi ? Demanda à son tour Alison, soudainement intéressée.

    - Non, mais ce que je sais c'est qui a jamais d'adulte dans le train.

    Alison leva les yeux au ciel pour faire comprendre qu'elle lui avait fait perdre son temps et commença à la pousser pour continuer d'avancer quand une petite voix essoufflée l'appela de derrière.

    - A-Alison, on a besoin de toi... Tu te souviens... La réunion des délégués...

    C'était Latvia qui était apparu essoufflé derrière eux, effectivement, les délégués devaient se rendre dans un compartiment réservé, pour être préparé à la tache qui les attend durant l'année. Déçue de ne pas pouvoir continuer de suivre les quatre étrangers, elle fit demi-tour et suivi Latvia dans le compartiment approprié. Aoba fit la tête un moment, avant de dire aux autres de retourner de là où ils venaient.

    - Rosaline, va pas t'attirer des ennuis dès le début de l'année s'il te plaît, priait Newt en essayant de la tirer hors du couloir.

     

    Elle finit par lui obéir, certaine qu'elle saurait bien assez tôt qui sont ces gens.


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  • Chapitre 2 

    Ok donc ce chapitre je me suis un peu fait sisir parce que je bad de la mort de John Hurt et du coup j'ai envie de lui faire des câlin voilà bisou.

     

     

    Le plus jeune du petit groupe se lança près de sa sœur assise au pied de la cabine téléphonique, celle-ci semblait profondément déçue. Pendant ce temps, Jackal continuait de menacer de sa baguette la seconde fratrie, et Newt tentait désespérément de le calmer.

    - On s'excuse, euh, je. Je suis désolé, Rosaline aurait pas dû vous bousculer comme ça et...

    Il semblait avoir du mal à trouver les mots pour calmer le sorcier, heureusement se fût Alison qui le fit.

    - C'est bon Nii-san, ça sert à rien de s'attirer des ennuis pour une pouf.

    Il hésita un instant puis baissa sa baguette. Alison jeta un œil un instant à Rosaline qui était restée par terre, elle pleurait désormais.

    - Et voilà que ça recommence, elle peut pas s'empêcher d'attirer l'attention de tout le monde.

    - Va crever. Lâcha la pouf en question.

    Celle-ci se releva, frotta ses vêtements et amorça le mouvement pour partir avec ses deux frères.

    - Ça va Rosaline ? Demanda tout de même Espagne que sa gentillesse ne pouvait le laisser se résoudre à ne pas poser la question.

    Elle hocha la tête dans un mouvement peu convaincant et tenta de partir mais fût arrêtée par son grand frère qui la prit dans ses bras.

    - Tenez, qu'est-ce que je disais. Rajouta Alison agacée par les réactions toujours extrêmes de Rosaline.

    - Tu sais qu'il fait tout le temps ça, aller vient, il doit être quelque part dans le coin. Tenta de résonner Newt. Euh, est-ce que je peux faire quelque chose pour nous faire pardonner ? Demanda-t-il à l'intention de Jackal et Alison.

    - Non ça ira. Allez-vous en. Ordonna-t-elle simplement.

     

    Après que les deux groupes se soient séparés, Newt proposa à son frère et sa sœur de se rendre chez Mme Guipure, puisque cette année Latvia sera assez vieux pour participer au bal de Noël, il fallait lui trouver un costume. Ils s'y rendirent donc sans plus attendre, Rosaline gardant près d'elle ses deux frères. Arrivés à l'intérieur, ils sont accueillis par une petite sorcière à l'allure gentille. Elle commence directement à s'occuper d'un costume sur-mesure pour Latvia, pendant que Newt cherchait une nouvelle cape.

    - Il nous faut aussi aller chez Ollivander reprendre la baguette de Latvia. Se rappela soudainement le plus vieux.

    Cette phrase illumina d'un seul coup le visage de la jeune fille qui se proposa aussitôt d'aller la récupérer, et qui, sans laisser le temps aux deux autres de dire quoi que se soit, s'enfuit de la boutique à toutes jambes.

     

    Elle finit enfin par arriver devant la boutique de baguette d'Ollivander à qui il avait laissé la baguette de Latvia quelque temps auparavant pour qu'elle y soit réparée. Elle entra un grand sourire sur le visage et Ollivander arriva quelques secondes plus tard. Ils discutèrent un instant puis il s'éclipsa pour aller récupérer la baguette en question.

    - Ollivander... Je me demandai si vous l'auriez vu... Je veux dire, le Docteur ?

    Le visage du vieil homme se fendit d'un sourire triste, il observa quelques secondes la jeune fille avant de répondre.

    - Je vous avais prévenue, il ne faut pas vous attacher de quelqu'un comme lui.

    - Je veux juste savoir s'il va bien.

    Il hésita un instant mais décida de ne rien ne lui dire, plaidant qu'il était mauvais pour elle. Rosaline savait que le Docteur et Ollivander se connaissaient depuis le longtemps et s'entendait bien*. Alors qu'elle s'apprêtait à insister, quelqu'un entra dans la boutique, ou plus exactement trois personnes.

    - Encore toi ? Râla Alison.

    (OLALA LE HASARD)

    Rosaline s'apprêtait à dire qu'elle allait partir mais n'en avait aucune envie tant qu'elle n'avait pas eu les réponses qu'elle voulait.

    - Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda-t-elle à la place.

    - Ton idiot de frère a encore cassé sa petite baguette ? Se moqua Jackal.

    - La tienne est d'ailleurs prête aussi. Commenta Ollivander un sourire en coin.

    Rosaline pouffa de rire en voyant la tête de Jackal, décomposé d'avoir été si peu respecté par le vieil homme. Elle s'écarta un instant du comptoir pour laisser passer les deux frères et sœurs.

    - À plus tard Rosaline. Fit le vendeur pour lui faire comprendre qu'il était temps de partir.

    - Mais monsieur-

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, coupée par le regard furieux que lui lançait Jackal. Elle se retourna donc dans le chemin de traverse. Ollivander se retourna aussitôt dans ses stocks pour chercher la baguette de Jackal, dont il décrivait chaque caractéristique avec une précision étonnante. Néanmoins, le petit groupe n'écoutait pas.

    - Pourquoi vous vous détestez ? Demanda Espagne une fois que la porte fut fermée.

    - Oh, je sais pas, peut-être parce qu'elle fait toujours son intéressante, commença Alison. Et puis vous avez vu sa manière d'agir avec les garçons ? Depuis qu'elle est plus avec Luxus elle fait que leurs courir après, d'abord Uta, et maintenant le Docteur. Et tout en gardant sous la main tous les autres. Et puis aussi peut-être parce qu'elle a toujours tout fait pour me saboter. Quand on cherchait un nouveau capitaine pour l'équipe de Quidditch, elle m'a pratiquement empoisonnée pour avoir la place. Elle est insupportable.

    Face à la colère d'Alison, Espagne ne rajouta rien. Il se souvenait effectivement de cette fois après le départ de l'ancien capitaine, Alison aurait dû prendre sa place, mais elle s'était retrouvée incapable d'aligner deux mots cohérents, Rosaline avait donc prit sa place pour le match à venir, et l'avait gardé. Des rumeurs avaient couru à l'époque, mais rien ne permettait d'en être sûre. Il décida donc de ne pas s'aventurer plus sur ce terrain miné.

     

    *En fait c'est drôle parce que bb John Hurt à jouer Ollivander et le Docteur du coup vwala

     

    Rest in peace mon bébé <3


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  • Plouf, voilà, c'est un peu nul mais les trucs cools vont arriver (enfin cool)(Ouais)(Voilà quoi)

     

    Comme chaque année à la même période, le chemin de traverse était noir de monde. Familles entre autres étudiants se pressaient devant les boutiques, les plus âgés avançaient d'un pas sûr dans la foule, sachant exactement où ils devaient aller, et les plus jeunes s'arrêtaient devant chaque vitrine, émerveillés, sous les appels de leurs parents.

     

    Au milieu de la foule se trouvait un petit groupe un peu moins communs, composé de deux jeunes hommes et d'une jeune femme. L'un d'eux avait un physique simple, il était châtain, de taille et corpulence moyenne, et il aurait pu passer complètement inaperçu dans la foule, la seule chose qui était remarquable chez lui était ses yeux verts. L'autre était beaucoup plus différent, grand, blond et fort, il s'agissait d'un animagus, ce qui se voyait au premier coup d’œil puisqu'il conservait ses oreilles de chacal sous sa forme humaine, quant à la jeune femme, elle avançait dans la foule, affichant fièrement son badge de déléguée de la maison Serdaigle, ses cheveux bleus se balançant au fil e ses mouvements.

     

    Le groupe s'arrêta devant la librairie Fleury & Bott, ils avaient besoin de nouveaux manuels pour cette nouvelle année à Poudlard. Ils entrèrent donc dans la boutique, tout aussi pleine que la rue, et l'animagus s'amusa un instant des enfants effrayés par les livres vivants gardés en cage.

    - Ah ! Vous voilà les enfants ! S'exclama le libraire en les voyant arriver.

    Le libraire, bon petit capitaliste, savait qu'il fallait brosser le groupe dans le sens du poil, il ne pouvait pas se permettre d'offenser les enfants du ministre de la magie.

    - Alison, Jackal et... euh, excusez-moi ?

    - Espagne, se présenta timidement le concerné.

    - Ha ! Très bien. Je me suis occupé personnellement de vous préparer les livres obligatoires pour cette année, mais bien évidemment, n'hésitez pas à faire le tour et à voir si un autre livre vous ferait plaisir !

    - J'aurais besoin de quelque chose d'autre en effet, commença la jeune fille, on m'a volé mon exemplaire de Mille Herbes et Champignons Magiques.

    - Oh quel manque de tact, quel manque de respect envers Mlle Seeken ! Mademoiselle la fille du ministre de la magie !

    Le libraire semblait horrifié par ce crime abject, l'animagus leva les yeux au ciel. Au bout de quelques secondes de recherches, se frayant difficilement un chemin au milieu des enfants, le libraire revint avec tous les livres nécessaires, plus un nouvel exemplaire de Mille Herbes et Champignons Magiques.

    - Si je puis me permettre, je suis sûre que vous aimerez aussi le dernier livre de Gilderoy Lock-

    - Non ça sera tout. Le coupa sèchement la jeune fille.

    - On bouge. Lâcha simplement Jackal une fois les livres payés et sans attendre les deux autres.

    Quand Alison et Espagne eurent un peu de mal à rattraper Jackal déjà parti sur le chemin de traverse.

    - Nii-san ! Attend-nous ! S'exclama sa sœur en le rattrapant en enfin (et en s'y accrochant comme si sa vie en dépendait)

    - Je supporte pas ce type.

    - Aller calmes-toi.

    Alison était plus petite d'une tête et demi que son frère, elle se mit donc sur la pointe des pieds pour pouvoir enlacer celui-ci. La proximité entre ces-deux-là ne manquait jamais de mettre mal à l'aise Espagne, lui qui passait beaucoup de temps avec eux, il ne s'y habituait jamais, et, n'importe qui qui ne les connaîtrait pas penserait qu'il s'agissait d'un couple.

    Ce court moment attendrissant fût néanmoins brusquement stoppé par une autre jeune femme, aux cheveux courts, bleus et désordonnés, elle venait de brusquement s'écrier « Il est là ! » et les avait brusquement bousculés au passage, faisant presque tomber Alison. Les deux restèrent un moment hébétés, et quelques secondes plus tard un autre jeune homme, châtains au visage constellé de tâches de rousseur, repassa dans les traces de la précédente fille en l'appelant.

    - Rose ! Rosaline attend !

    - C'est la pouf ! S'écria Alison offensée d'avoir été aussi soudainement séparée de son frère.

    Immédiatement, Jackal se mit à poursuivre les deux fugitifs, furieux d'être traité ainsi, et il fût rapidement suivi par Alison, déterminée à ne pas laisser ce crime impuni. Espagne lui, était resté en arrière, il n'avait pas réagi assez vite pour arrêter les deux adolescents, et fût rapidement rejoint par un jeune garçon, de 15 ans au maximum, blond, qui courait aussi vite que ses jambes lui permettaient.

    - Latvia ! S'exclama Espagne, qu'est-ce qui se passe ?

    - Je sais pas, je... Je... Rose c'est juste mise à courir et Newt l'a suivi et puis...

    Il semblait déjà épuisé, ce qui n'était pas tellement étonnant puisque, si les autres n'avaient pas de mal à pousser les autres pour passer, lui était tout petit, et la majorité des gens dans la foule ne le voyait même pas.

     

    Ils finirent enfin par arriver à rattraper les autres sorciers. Ils avaient couru jusqu'à une petite ruelle sur le côté, Jackal avait déjà sorti sa baguette et menaçait Rosaline et Newt, tandis qu'Alison le retenait pour l'air.


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