• Chapitre 10 - L'Emmerdeuse

    Tout le monde était arrêté net dans la chambre. Japon avait abaisser son katana en voyant Bob refermer la porte derrière lui, Alison était toujours sur les nerfs et Béatrice commençait à regretter sa venu ici.

    - Je vais prendre l'air. Décida Alison.

    - T'es folle ou quoi ? T'as entendu le vieux ? Répondit Harley.

    - C'est clairement pas une bonne idée.

    - Japon et Norvège sont là pour me protéger, non ?

    - Alison soit pas bête.. Tenta de convaincre Béatrice alors que son amie avait déjà attraper la poignée.

    - Je reviens tout à l'heure !

    Sans plus écouter les autres filles, elle sortit de la chambre, et se dirigea discrètement vers la porte d'entrée, suivie de près par Japon. Ils n'eurent aucun mal à sortir, avec tout le bruit autour d'eux. La jeune fille fixait la porte en marchant, ne souhaitant pas savoir ce qui se passait dans la pièce. Une fois à l'extérieur, Alison invoqua un deuxième gardien, Norvège. Celui-ci connaissait déjà la situation et gardait son air blasé habituel. Ils marchèrent un moment sans trop de bute, Alison se tenant aux bras de ses gardiens.

     

    Au coin d'une grande avenue presque vide, elle perçut une jolie voix d'homme en train de chanter. Par curiosité, elle se laissa guider par la voix avant d'en trouver le propriétaire. C'était un homme de taille moyenne, déjà plus grand qu'Alison et Japon. Il était blond, et ses cheveux étaient légèrement ondulés et longs. Il portait un long manteau violet avec une sorte de cape très courte de la même couleur, ainsi qu'un pantalon rose tirant sur rouge rentré dans des bottes marrons. Il ouvrit ses yeux bleus quand il eut finit de changer, et lançant immédiatement un large sourire à la fille arrêtée devant lui, ignorant royalement les deux garçons à ses côtés. Il glissa sa main droite dans la poche de son manteau et en sortit une rose rouge qu'il tendit à la jeune fille. Celle-ci rougit légèrement en l'attrapant, ne se rendant pas compte de la méfiance de ses deux gardiens qui gardaient le silence.

    - Bonjour mademoiselle. Fit il en faisant une révérence presque exagérée. Je ne m'étais pas rendu compte qu'une jolie jeune fille m'avait rejoint. Puis-je avoir votre nom ?

    - J-Je m'appelle Alison, e-et vous ?

    - Francis, enfin, mes amis ont l'habitude de m'appeler France, vous pouvez m'appelez comme ça.

    - France ! Dépêche-toi on a du travail ! Criait un homme en s'approchant.

    Il faisait à peu près la même taille que France, était aussi blond mais avec des cheveux plus courts, et il portait un uniforme vert.

    - Quel rabat-joie... Souffla France en se retournant vers l'autre.

    L'inconnu examinait la jeune fille du regard, rendant d'autant plus nerveux Norvège et Japon ignoré depuis plusieurs minutes.

    - Angleterre, je te présente Alison, Alison, voilà Angleterre. C'est un... « Ami ». On va dire.

    Angleterre fit un bref signe de tête à la jeune fille avant d'attraper la manche de France pour attirer son attention et lui souffler quelque chose à l'oreille.

    - Eh bien, je crains que nos chemins ne se séparent ici. J'espère qu'il se recroiseront. Puis-je savoir où vous joindre ?

     

    Alison, visiblement déstabilisée, réfléchit un court instant pour savoir si elle devait vraiment revoir cet homme, baissa les yeux sur la rose, et accepta. Trouvant stupide de lui donner l'adresse du bordel – Que penserait-il après ? - elle lui donna son numéro de téléphone. Angleterre et France partirent aussitôt dans un rue près de l'avenue, laissant Alison seule avec Norvège et Japon qui n'approuvait pas son comportement.


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  • Dooooonc vwala le chapitre un peu osef mais vala les deux prochains seront plus intéressants *^* (Avec la surprise dans le prochain \o/)

     

    Chapitre 9 – La Pouf et l'Emmerdeuse

    Celui qui se faisait appeler « Le Patron » avait attrapé d'une main la chaise qui était juste à côté de la porte, l'apporta habilement devant lui et s'installa dessus, le dossier de la chaise devant lui, les mains posées dessus et la cigarette à la main. Il resta moins d'une minutes sans rien dire, à observer les filles et les deux gardiens.

    - C'est vous deux les protégées, c'est ça ? Demanda-t-il en désignant d'un vague geste Alison et Rosaline, qui se contentèrent de hocher la tête en guise de répondre. Vous pouvez parler hein, je mords pas. Enfin...

    Il continuait de fixer d'un air pervers les filles, et les deux gardiens, ayant remarqué ce comportement, se préparaient à les défendre en cas de problèmes. Alors que la tension augmentait sensiblement, Harleen se leva d'un bond et sautilla gaiement jusqu'à la chaise du Patron, et s'arrêta juste devant en tendant la main.

    - Moi c'est Harleen ! Enfin, Harley, c'est plus joli, mais peu importe. Ravie de vous rencontrer !

    Tout le monde semblait surpris par la démarche d'Harley. *Cette fille a peur de rien ou quoi ?* *Elle cherche à se faire engager ?* Le Patron ne se laissa pas si facilement déstabiliser, et serra la main de la jeune fille qui recula de quelques pas après.

    - Et les autres ?

    - Moi c'est Béatrice.

    - Et moi Alison.

    - Comment vous avez deviné que c'était moi Rosaline ? Demanda-t-elle brusquement.

    - Peut-être parce que tu te cachais derrière ton majordome ?

    Harleen ne put réprimer un petit rire en s'asseyant à côté de Rosaline, celle-ci rougis légèrement et continua.

    - Et puis, tu ressembles à ta mère.

    - Vous avez connu ma mère ?

    - Ouais. Très bien même.

    - Je ne veux pas savoir.

    Le sourire pervers de l'homme revint de plus belle, gênant tout le monde dans la pièce, à l'exception peut-être d'Harley, que rien ne semblait perturber.

    - Si c'est pas indiscret... Quel âge avez-vous ? Continua Rosaline aussi sérieuse qu'elle pouvait.

    - C'est indiscret.

    - Comment avez-vous connu ma mère ? J'avais à peine 4 ans quand elle morte avec mon père donc...

    - Vous pouvez vous détendre hein. J'ai pas encore prévu de leur faire du mal. Fit-il pour changer de sujet à Bob et Japon qui ne relâchèrent pas leurs garde pour autant. Je vais vous laisser je pense, j'ai du travail qui m'attends en bas. On se reverra plus tard.

     

    Il se releva rapidement et replaça la chaise avant de sortir de la chambre, permettant que passage de faire relâcher la pression des gardiens.

    - Je le déteste. Décréta Alison.

    - Il ne vous approchera pas. Rassura Japon. Ni lui ni un seule des autres gardiens.

    - Il parle de nous là ? Se méfiait Bob.

    - Vous êtes tous dangereux, vous avez détruit l'école d'Ali-Sama.

    Rosaline s'interposa rapidement en voyant son gardien mettre la main sur la hache rangée dans son dos.

    - Hé ! Calmez-vous bon sang !

    - Il cherche à se battre.

    - Bob ! Criait-elle en le forçant à s'asseoir à nouveau. Et toi Alison, débrouille-toi pour que ton gardien se tienne !

    - Quoi ? C'est MOI ici qui ne sait pas contrôler mes gardiens ? Je te rappelle que c'est quand même TA carte verte qui a fait explosé le lycée, et c'est de nouveau TON gardien qui veut s'en prendre au mien !

    - Hé ! Les filles ! Calmez le jeu ! Et vous deux aussi là-bas ! On est pas là pour s'engueuler !

    - Pour une fois je suis d'accord avec la blonde. Reconnu Béatrice.

    - Je veux pas rester plus longtemps avec cette emmerdeuse !

    - Tu me manqueras pas non plus sale pouf.

     

    Sur ces mots, Rosaline sortit de la chambre, vite suivie par Bob qui ne voulait pas la laisser seule dans un tel endroit.


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  • Vala après 388040329274054 ans d'attente la suite !

    Et le feat auditif parce que Yéyé :3

    Chapitre 8 – En « sécurité »

    Les filles attendaient patiemment en essayant vainement de voir avec qui parlait Alfred à l'entrée du bâtiments. Le majordome étant plutôt grand, il cachait son interlocuteur. Tout ce que les filles virent, c'est une main s'avancer et jeter un mégot de cigarette à une cinquantaine de centimètres de l'entrée. Finalement, le majordome ressortit et la porte se ferma. Il vint ouvrir la portière à toutes les demoiselles. *C'est vraiment une fille de riche celle-là..*

    - Tout est arrangé Alfred ? Demanda Rose en sortant de la voiture.

    - Oui oui mademoiselle. Je vous accompagne jusqu'à la chambre où vous logerez. Je suis désolée de vous poussez à vivre toute dans une chambre de ce...

    - Vous voulez nous protéger Alfred, ce n'est rien.

    Ils avancèrent tous silencieusement en direction de ce mystérieux bâtiment, en premier Alfred, suivi de près par Rose, puis Alison, Harleen et Béatrice. Le majordome hésita longuement avant d'appuyer sur la poignée. Ils arrivèrent dans une pièce à la lumière tamisée, des fauteuils et des canapés un peu partout et...

    - C'est un bordel ? Demanda Harleen en passant devant, connaissant déjà la réponse.

    - Alfred...

    - J'ai mis de l'ordre dans la chambre du haut... Déclara une voix rauque suivie de bruits de pas dans l’escalier. Hé, mais c'est la mioche de Lily ?

    Rosaline se cacha derrière son majordome à l'entente du surnom de sa mère. *Ce type faisait vraiment parti des amis de ma mère ?* L'homme qui venait d'arriver était plutôt petit mais néanmoins inquiétant, il portait des lunettes noires, et costume de la même couleur. Rosaline remarqua qu'il avait d'ailleurs rallumé une cigarette.

    - Hé ben, elle a grandi la gamine.

    Toute se demandèrent quel âge avait ce type, il semblait avoir une vingtaine d'années, mais il prétendait avoir vu Rose petite... C'était plutôt étrange.

    - Hum... Qui êtes-vous ? Demanda Rosaline sans lâcher son majordome.

    - Tout le monde m'appelle le Patron, ça ira parfaitement.

    - Ces gamines vont bosser avec nous ? Elle sont pas mal mais faudrait les décoincés un peu... Lança une des filles à moitié dénudée.

    - La ferme Tatiana, et va bosser. Il se retourna vers les quatre jeunes filles. Je vous laisser monter, je passerai tout à l'heure.

    Elles obéirent toute, probablement effrayée par ce type, le laissant avec Alfred au rez-de-chaussé. La chambre était luxueuse, il y avait deux lits double, Harleen se jeta sur l'un d'entre eux, se satisfaisant bien de la situation qui était pourtant gênante pour les trois autres filles.

    - Je veux pas que ce type m'approche. Grogna Alison en allant calmement s'asseoir sur le second lit.

    - Je crois que c'est notre cas à tous... Répondit Rosaline en rejoignant Harleen.

    - S'il s'approche à moins de deux mètres, je l'égorge. Renchérit Béatrice.

    - Vous n'êtes vraiment pas sociable. Constata gaiement Harleen

    - Moi j'ai bien l'intention de mettre les menaces à exécution si nécessaire. Déclara Alison en sortant ses cartes, tout en choisissant la carte blanche. Japon est très sérieux, il laissera pas ces gens s'approcher.

    - Tu ne sais pas te débrouiller seule ? Riait Béatrice.

    - Elle n'a pas tord.

    Rosaline sortit à son tour une carte, mais choisit la carte rouge. Elle invoquèrent leurs gardiens, et Kiku arriva en premier, il était en train d'astiquer son sabre, suivi de Bob Lennon, qui lui était visiblement en train de se disputer avec un des gardiens. Effectivement, le temps où les gardiens sont dans leurs cartes, ils sont tous ensembles, et voient ce que vivent leur protégée.

    - T'es malade ou quoi ? Hurlait le Pyrobarbare avant de ce rendre compte que son interlocuteur n'étais pas là.

    - Bob ? Qu'est-ce qui se passe ?

    - Merde. Lâcha-t-il simplement. On va avoir des problèmes.

    - De quoi parle-tu ?

    - Le Joker... Il a encore fait des siennes...

    - De quoi tu parles ?

    - J'aurais dû le surveiller hier.. Je suis désolé..

    - Bob ! De quoi est-ce que tu parles ?

    - C'est lui qui a posé les bombes...

    - De quoi ? Demanda Alison qui avait pourtant compris. C'est un de tes gardiens qu'à fait exploser l'école ?

    - Ils vous on mis en danger Ali-sama. Intervint Japon en se plaçant entre Bob et sa protégée.

    - Ils sont totalement incontrôlables ! Se défendit Rosaline en sortant sa carte verte.

    Tu ne vas tout de même pas prendre le risque de l'invoquer ? Fit Béatrice en se levant du lit.

    - Hé ! J'étais en train de bosser gamine ! Râla le Joker venant d'arriver.

    - Qu'est-ce qui t'as pris de mettre des bombes dans l'école ?

    - Tu es dehors non ? Tu devrais être contente.

    - Jackal aurait fait une explosion plus classe. Boudait Alison.

    - Je trouve que c'était une bonne idée moi. Lâcha Harleen, ce qui stoppa immédiatement les autres.

    - De quoi ?

    - Bah, on est dehors maintenant, on est quand même mieux qu'enfermés dans cet espèce de prison déguisée !

    - Mais les sombres gardiens vont encore plus en vouloir à Rose. Déclara Bob toujours sérieux.

    - Un peu plus ou un peu moins... Qu'est-ce que ça change ?

    - Compte pas sur moi pour te faire sortir de cette carte à nouveau ! Hurlait soudainement Rosaline. Tu te rends compte que tu as blessé, voir tuer des gens ?

    - Victime collatérales. Lâcha-t-il simplement en s'asseyant par terre dans un coin de la pièce.

    - T'es totalement inconscient ! Ivy occupe-toi de lui. Criait-elle en forçant le terroriste à regagner sa carte.

     

     

    Rosaline retomba immédiatement après sur le lit, et commença à contempler le plafond. La pièce resta silencieuse en instant, Harleen ne souhaitant pas en rajouter, Béatrice légèrement effrayée, Alison trouvant que l'autre était beaucoup trop irresponsable, et Japon et Bob se surveillant l'un l'autre, n'ayant aucune confiance. Le grincement de la porte finit par détacher tout le monde de leur pensées. Alison comme Rosaline eurent le en premier le réflexe de vouloir cacher leurs gardiens, mais se rappelèrent que cette homme inquiétant savait de toute façon. Celui-ci referma la porte derrière lui de manière assez violente, et indiqua qu'Alfred était parti.


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  • Le feat' auditif avec Chris Isaak et le Blue Hoheeel (Et la qualité d'image, s'il vous plaît !)

     

    Chapitre 7 – Les choses s'accélèrent

    La voiture venait à peine de démarrer quand Rosaline commença à poser des questions.

    - Alfred ? Qu'est-ce qui ce passe enfin ?

    - Les sombres gardiens ont été réveillés...

    - De... De quoi parlez-vous ?

    - Mlle Seeken, sa mère, ainsi que vous même n'avez pas respecté une des lois des gardiens, ce qui à réveiller ces... Choses. Ils veulent vous tuez toutes les deux, et ils tueront aussi les deux autres demoiselles derrière, ainsi que moi, comme nous sommes au courant pour les gardiens.

    - Hé ! J'ai pas envie de mourir moi ! Protesta Harleen.

    - C'est pour ça que je vais vous emmener quelque par où on ne vous trouvera pas. Je devrais vous y laisser pour ne pas attirer les sombres gardiens.

    - Vous les avez vus Alfred ?

    - Oui mais j'ai réussi à m'en tirer, ce ne sont que des mortels comme les gardiens normaux, mais ils sont très forts.

    - Quelles sont ses règles ? Demanda Béatrice.

    - La première est qu'il ne faut parler des gardiens à personnes. Pour tout vous expliquer, les gardiens ont été créés il y a des centaines d'années pour protéger les familles nobles, et se léguait de mère en fille, à chaque nouvelle génération, les gardiens précédents meurs, et d'autre sont créés. À l'époque, ça ne posait de problèmes à personne, et tout le monde était au courant, mais avec la révolution et tout ce qui suit... Les détenteurs de gardiens ont tous été tués. Aujourd'hui il ne reste que quelque famille, et ça a été passé sous silence pour éviter des problèmes. Mais cette règle n'éveille pas les sombres gardiens... Ensuite, les gardiens et les protégées ne doivent pas être amoureux l'un de l'autre, et une protégée doit restée maître de ses gardiens.

    - Alfred ? Intervint Rosaline. Comment savez-vous tout ça ?

    - Ça n'a pas d'importance.

    - Vous avez dit que ma mère à elle aussi briser une des règles..? Intervint Alison à son tour.

    - Oui, mais je parlerais de tout ça plus tard. Je vais d'abord vous emmenez en sécurité.

    - Où ça ?

    - Chez... Un ami de Mme Elia, la mère de Mlle Rosaline. Elle l'a beaucoup aidé... Financièrement parlant...

    - Hum au fait... Nos affaires sont restés à l'école, comment on fera pour se changer ? Demanda Harleen.

    - J'enverrais quelqu'un vous acheter de nouveau vêtements, ce n'est pas un problème.

    Un court silence s'installa, uniquement brisé du bruit de la voiture. Finalement Alison reprit la parole :

    - Mon frère !

    - Qu'est-ce qui t'arrive ?

    - Mon petit frère ! Il sait pour mes gardiens ! Il va être tués lui aussi !

    - Où pouvons-nous le trouver ? Demanda aussitôt Alfred.

    - Il est encore au collège... Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose !

    - Écrivez sur ce carnet l'adresse du collège, j'irais le chercher une fois que je vous aurez déposées.

    Alison s'empressa d'écrire l'adresse de ce collège. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans une rue plutôt sombre, devant un grand bâtiment dont l’architecture semblait ancienne.

    - Restez-là, il faut que j'aille lui parler en premier.

    - Vous ne l'avez pas prévenu de notre arrivée ? Demanda Rose.

    - Si, bien sûr, mais je préfère aller lui parler en premier.

    - Attendez ! Euh... Il sait lui aussi pour les gardiens ?

    - Oui. Votre mère l'avait mis au courant, mais peu importe. Je vous promet qu'il ne lui arrivera rien.

    - Je suis pas tellement rassurée... Lâcha-t-elle quand son majordome eut claqué la porte.

    - Tu connais le type chez qui on va Rosa ? Demanda Harleen.

    - Non pas du tout. Je ne connais personne des amis de ma mère.

    - Je veux aller chercher mon frère...

    - Ne soit pas bête, tu as écouté ce qu'Alfred a dit ?

    - Des gens veulent notre peau. Répondit Béatrice à la place d'Alison.

    - D'ailleurs, on ne se plaint pas nous, et pourtant on est emmêlées dans cette histoire à cause de vous. Remarqua Harleen.

    - Je suis désolée les filles. S'excusèrent en même temps les deux protégée.


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  • Chapitre 6 – Les choses s'accélèrent

    Les deux filles passèrent la nuit accompagnées d'un de leurs gardiens, pour Alison il s'agissait de Kuroha et pour Rosaline, c'était Uta. La veille, au soir, Rosaline l'avait invoqué, et, surprise par Harleen à ce moment, avait été poussée à lui expliquer tout. Le matin, les deux filles se séparèrent de leurs gardiens pour aller en cours pour la première fois de l'année scolaire pour Alison, et pour la première fois de la vie de Rosaline. Elles étaient toutes dans la même classe avec Béatrice et Harleen, donc naturellement, elles se mirent chacune à côté de leurs camarades de chambre. Les cours commencèrent, et l'ennui vint avec. En plein cours de maths, une détonation vint réveiller les élèves de leurs rêveries habituelles. Puis une seconde. La plupart des élèves se levèrent par réflexe et pour fuir, deux bruits d'explosions s'était fait entendre dans le lycée. Celle-ci furent apparemment faibles puisque le souffle des explosions avait simplement fait éclater les vitres de la salle. Harleen se leva d'un coup en attrapant le bras de Rose, celle-ci était la seule toujours assise, en léger état de choc. Les élèves assis côté fenêtre hurlait de douleur à cause des éclats de verre qu'ils avaient reçus. D'autre cris venaient des autres salles de classe. Par réflexe, Alison regarda vers les fenêtres brisées, elle vit l'aile ouest du lycée qui était écroulée sur elle même. Il y avait des débris un peu partout dans la cour du lycée.

    - C'était une explosion ou c'est l'étage qui s'est cassé la gueule ? Demanda-t-elle stupéfaite.

    - Tu es bête ou quoi ? Les vitres ont été soufflées, bien sûr que c'est une explosions ! Fit Rosaline en s'approchant à son tour de la vitre.

    *Hé ! Qu'est-ce qui lui prend à la pouf ?* Rosaline posa par réflexe les mains sur le bord de la fenêtre et se coupa le doigt. Elle se recula et retourna auprès d'Harleen en empêchant tant bien que mal son doigt de saigner.

    - Il y a eut une explosion ! Hurla un élève en crise d'angoisse.

    - Écoutez, calmez-vous, on va sortir et nous allons appeler les secours à l'extérieur, surtout ne paniquez pas, vous ne risquez rien.

    - Et s'il y a une autre bombe ici ? Fit la blonde effrayée.

    - Allons Harleen c'est pas la peine de paniquer on va sortir. Lança Béatrice un peu plus loin.

    - Sortez dans le calme, et restez groupé, je ferais l'appel une fois sortis. Fit le prof d'un calme qui n'était que de façade.

     

    Les classes sortirent les unes après les autres, certains étaient sérieusement blessés par les bout de verres. Harleen, Béatrice, Alison et Rosaline étaient groupées ensemble, quand la directrice passa devant eux.

    - Madame ! Interpella Harleen. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

    - Mlle Quinzel, je suis désolée je n'en sais rien, la police et les secours vont bientôt arriver...

    - Il y avait des gens dans ces classes ?

    - … Oui il y avait des élèves dans les classes du rez-de-chaussé... Ne paniquez pas, tout va rentrer dans l'ordre, vous pourrez rentrer chez vous dans quelques heures. Fit-elle en s'en allant, visiblement pressée.

    - Eh bien... Comme rentrée on a connu mieux. Remarqua Béatrice.

    - On aurait pu être à la place des gens en dessous des débris, on a pas à ce plaindre. Remarqua Rosaline.

    - Tu crois qu'un corps ressemble à quoi sous ça ? Demanda Harleen pensive.

    Personne ne répondit à cette question, préférant l'observer d'un air étrange. La police arriva rapidement et les filles espionnèrent leurs conversation avec la directrice.

    - Les deux explosions se sont produit dans une salle à l'étage. Apprit le policier à la directrice.

    - Les salles de chimie ?

    - De chimie vous dites ? Était-il prévu que les classes manipule des produit dangereux ou..?

    - Non ! C'est salle sont inutilisés depuis des lustres, elle ne sont plus aux normes et nous allions les changer en classe normales.

    - Ses classes sont-elles fermée à clé ? Il est difficile d'y entrer ?

    - Non, certaines salles on des verrous cassés, depuis le temps.

    - Nous pensons donc qu'elle sont d'origines criminelles. Mais nous n'affirmons rien, il faut attendre de terminer l'enquête pour être sûrs de quoi que ce soit.

    - Oh mon dieu...

    A ce moment là, un policier arriva demander les pièces d'identité des quatre filles, pour leur poser des questions si nécessaire, avant de leurs dire qu'elle pourrait bientôt partir.

     

    Quelques minutes plus tard, une voiture se gara juste avant le barrage de policier. Une belle voiture noire et impeccable. Alfred en sortit et appela Rosaline de derrière se barrage.

    - Alfred ? Que faites-vous ici ? Demanda Rose. Il n'ont encore appelé personne à part la police.

    J'ai été mis au courant, venez je vous ramène chez vous !

    Mais...

    Rosaline se rapprocha de son majordome et lui expliqua qu'elle n'avait pas encore le droit de sortir, mais lisait sur le visage de celui-ci une inquiétude qui dépassait celle pour les explosions.

    - Mademoiselle, je ne peux pas tout vous expliquer, mais certaines personnes vous en veulent, il faut que vous veniez et rapidement !

    - Alfred, quelqu'un ici à les même « pouvoirs » que moi ! Fit Rose sans se soucier des avertissements d'Alfred.

    - Quelqu'un ? Vous ne voulez pas dire que... Mademoiselle Seeken ?

    - Vous la connaissez Alfred ?

    Celui-ci n'eut pas le temps de répondre, car les trois curieuses s'étaient rapprochés à leur tour.

    - C'est elle. Fit Rose en indiquant Alison.

    - De quoi vous parlez ? Demanda-t-elle.

    - Des gardiens.

    - Atten-... Est-ce que ces deux jeunes filles sont au courant aussi ? Demanda Alfred de plus en plus inquiet.

    - Hum... Oui.. Avoua Rose, coupable. C'était un accident pour Harleen !

    - Il faut que vous veniez toutes les quatre.

    - De... De quoi parles-tu Alfred ?

    - Il faut que vous veniez au manoir.

    - Avec plaisir ! Souriait Harleen qui avait déjà grimper sur une voiture de police pour passer le barrage. Aller Rosa ! Attrape ma main !

    Sans trop avoir le choix, Rosaline passa le barrage avec la blonde sans que les flics ne les remarque, trop occupés à chercher des survivants dans les décombres. Alison et Béatrice restaient sceptique.

    - Écoutez-moi, c'est pour vous que je dis ça. Il faut que vous veniez si vous voulez être en sécurité.

    Aller ! Venez les filles on va bien s'amuser !

    Bon, je n'ai pas envie d'attendre des lustres ici, viens Alison.

    Les deux filles passèrent aussi et Alfred les invita à passez à l'arrière, avec Harleen, tandis que Rose passait devant.


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