• Chapitre 1 : Bah... Raté.

     

    Ce jour était un jour spécial pour bon nombre des familles importantes du pays. Des politiques, aux industriels, en passant par les scientifiques. Aujourd'hui le conseil avait lieu, et tous ses membres, y compris les membres honoraires, étaient présents. A l'heure actuelle, Alison, une jeune femme aux cheveux longs et bleus, attendait calmement dans une petite salle prévue à cet effet. Son frère, une créature mi-humaine mi-chacal, attendait, de manière beaucoup moins calme, à ses côtés. Leur père, lui, qui était sensé attendre avec eux, avait trouvé un prétexte pour ne pas rester en leurs présences. Les relations dans la familles étaient extrêmement tendus, ce n'était pas le moment pour une nouvelle dispute. Avec le conseil qui arrivait dans quelques minutes, mais surtout le vote qui s'en suivrait, il aurait été stupide de voir les deux mains de ses enfants s'élever pour voter le contraire de ce qu'il avait choisi, lui. La jeune femme finit par appuyer sa tête sur l'épaule de son frère, inquiète de l'issue de ce nouveau conseil.

    Au même moment, dans une salle à côté une autre jeune femme aux cheveux également bleus attendait, assise en tailleur sur un banc de manière un poil moins distingué que la jeune femme précédente. Elle frottait frénétiquement la poche de sa veste, vérifiant à de nombreuses reprises si celle-ci était bien fermée. Un autre homme, la quarantaine environ, en costume et barbe impeccable, faisait les cents pas dans la pièce, sous le regard désapprobateur d'une autre femme, blonde celle-ci, a peu près du même âge. La fille aux cheveux bleus, malgré son apparente désinvolture, avait la figure d'un enfant qui venait de se faire prendre à faire une bêtise. Soudainement, un gardien émergea de la porte qui donnait sur la salle du conseil, et annonça que celui-ci allait commencer. Aussitôt, les deux femmes se levèrent et le seul homme donna un petit coup paternel sur l'épaule de la fille aux cheveux bleus, et l'accompagna dans la salle.

    Ils immergèrent dans la salle du conseil en même temps que la première jeune femme et son frère mi-humain mi-animal. La salle était grande, constituée d'une rangée de siège rond, et de plusieurs rangées sur les côtés, certaines destinés aux familles les moins importantes, d'autres destinées aux journalistes. Les noms étaient inscrits sur les sièges. L'une des deux filles s'installa au siège au nom de A. Seeken, entre son père qui était déjà installé, et son frère. La seconde s'installa au siège R. Elia, après avoir pousser un léger soupir de soulagement en remarquant que la femme blonde s'asseyait à côté d'elle, au siège P. Potts, et néanmoins inquiète de voir l'homme qui l'accompagnait s'asseoir plus loin.

    Le président de l'assemblée, pourvu d'un petit marteau semblable à celui des juges, tapa quelques fois sur la table pour retrouver le silence. Ici commença l'habituel rituel de présentation infinissable : la personne se lève, dit qui elle est, lève la main droite et promet sur l'honneur de n'être influencé par rien d'autre que ses convictions :

    - Je m'appelle Anthony Stark, je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions.

    - Je m'appelle Worlod Seeken, je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions.

    - Je m'appelle Alison Seeken, je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions.

    - Je m'appelle Jackal Seeken, et euh,.. je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions. Honnêtement, celui-ci était très peu crédible.

    - Je m'appelle Rosalyn Elia, je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions.

    - Je m'appelle Pepper Potts, je promet sur l'honneur n'être influencé que par mes convictions.

    Aussitôt que ce rituel fût terminer pour chaque membres du conseil – ce qui mit presque une vingtaine de minutes – le conseil à proprement parler pu commencer. Le président présenta en quelques mots les raisons de la venus de toutes ces personnes. En effet, tout le monde savait très bien que les « forces du mal » sévissaient de plus en plus dans le pays : Réseaux criminels, super-vilains en tout genre,... Le conseil était donc réunis aujourd'hui pour voter différentes mesures de lutte contre ces criminels. Au cours de la séance furent évoqués de nombreux noms. Notamment celui de Moriarty, à la tête d'un réseau criminel d'ampleur, et que personne, y compris le grand Sherlock Holmes de grande renommé, n'arrivait à attraper. Finalement, ce fût le frère de celui-ci, Mycroft, qui prit la parole :

    - Est-ce vraiment nécessaire de continuer à perdre de l'argent à rechercher un homme dont l'existence est complètement incertaine ?

    Personne ne semblait vraiment approuver les paroles de Mycroft, néanmoins, personne ne pouvait s'y opposer, cela faisait des années que Moriarty était introuvable – ce qui n'est d'ailleurs même pas son vrai nom. En voyant que personne n'avait rien à redire, Mycroft lança un léger regard à Alison, qui tenait son petit sac fort contre elle et avait un visage anxieux.

    - Et même si cet homme existait réellement, il ne faut en rien oublier ce qui l'a créé : Mon frère, Sherlock. C'est à cause de sa trop forte médiatisation que Moriarty a pensé qu'il avait enfin un adversaire à sa taille. Rien ne serait jamais arrivé si on arrêtait d'aduler des personnes comme ça. Ou des personnes qui se prennent pour des héros.

    Sur la fin de sa phrase il lança cette fois-ci un regard vers Tony Stark qui avait serré les poings et se préparait à prendre à son tour la paroles. Il ne supportait pas que les super-héros tel que lui, qui essaient tant bien que mal de protéger la population, soit désignés comme à la cause même des problème. Finalement, Mycroft avait obtenu ce qu'il voulait : le débat était passé des criminels aux héros.

    Finalement, à la fin du conseil deux votes ont eut lieu : le premier concernait l'augmentation du budget pour les organisation luttant contre les criminels (de la police aux organisations de super-héros), ce qui fût voté à la quasi-unanimité – Alison avait voté sans grande conviction et son frère, Jackal, avait refusé de voter pour. Le second concernait le droit d'interdire à certains super-héros d'exercer leur fonctions. Ici les votes furent plus serré, et l'entièreté de la famille Seeken vota pour, alors qu'au contraire, Rosalyn, Tony et Pepper votèrent contre. Malgré le résultat serré de ce vote, pour la cinquième fois, cette loi ne fût pas adoptée.

    Une fois sortis de la salle du conseil, tous ses membres traversaient le long couloir d'entrée, certains étaient sur les côtés et discutaient. Rosalyn en faisait parti, et à vrai dire, elle ne discutait pas vraiment, mais fulminait dans son coin. Quand son père adoptif, Tony Stark, arriva elle se précipita :

    - Non mais tu as vu comment il a déplacé le sujet ? Le mec a aucune dignité. Si la loi avait été votée, même son propre frère aurait pu être affecté !

    - Rose calme-toi, l'important c'est que la loi est pas passée. Et puis même si elle passait, je serai sans doute dans les derniers à tomber.

    - Et qu'est-ce qu'on fera si ils te prennent l'armure ?

    Au même moment, un autre groupe de personnes sortit de la salle du conseil. En premier Pepper qui avait perdu du temps à ramasser des papiers. Elle venait d'arriver et semblait très inquiète. Elle était suivi de la famille Seeken et de Mycroft, qui étaient restés discuter avec le président du conseil. Immédiatement, Rosalyn se retourna vers eux et s'en approcha d'un air énervé alors que son père adoptif la retenait par le bras :

    Rose arrête ça sert à rien.

    - Je peux savoir pourquoi vous avez fait ça ? Demanda-t-elle à Mycroft en poussant la famille Seeken.

    - J'ai simplement fait ce qu'il y avait de mieux à faire.

    - Hé la pouf je te permet pas de me pousser. Protesta Alison.

    - Toi tu la fermes, toi et ta famille vous avez fait assez de conneries !

    Jackal commença à pousser sa sœur derrière lui, se préparant visiblement à attaquer Rosalyn. Tony Stark finit par attraper sa fille et la tirer vers lui, manquant d'ailleurs de la faire tomber. Ce sont finalement des gardiens qui mirent fin à la dispute, visiblement habitués à ce genre de problèmes, surtout entre la famille Elia et la famille Seeken. Ces deux familles étaient en rivalité depuis des années, et tout le monde avait pensé que cette rivalité s'était terminée avec la mort des parents de Rosalyn. Bah... Raté.


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  • Chapitre 3

     

    La seconde suivante, la majorité des clients et des plus petits criminels de l'étage étaient sortis. Alison avait finalement réussi à se calmer une fois que l'araignée géante était sortie de sa vue. Rosaline lâcha un très long soupir avant de demander :

    - Qui a encore merdé ? En posant un regard appuyé sur son compagnon qui leva les mains en l'air pour s'innocenter.

    - Y a plus qu'à monter pour savoir. Lâcha un jeune homme aux cheveux blancs à l'autre bout de la pièce.

    Beaucoup d'entre eux soupirèrent en coeur. Il n'était plus que quelques-uns maintenant, un peu plus d'une dizaine. Les criminels suivirent les uns après les autres le jeune homme aux cheveux blancs dans l'escalier qui menait au dernier étage. Une fois qu'ils furent tous sur le pas de la porte, une voix venant de l'intérieur de la pièce leur dit calmement d'entrer. Cette pièce était constituée d'une grande table de réunion. Beaucoup y furent tués. À l'autre extrémité de la table, tapi dans l'ombre, se trouvait un type, d'une trentaine d'années, avec des dreads et un bouc, à côté de lui se trouvait une petite fenêtre, de par laquelle l'araignée vue précédemment rentrait. L'ambiance y était extrêmement glauque, et elle avait le don de rendre tout le monde extrêmement mal à l'aise.

     

    À leur habitude, chacun s'installa à sa place habituelle. Rosaline et son compagnon, visiblement habitués à cette salle (et à se faire engueuler par leur patron) s'installèrent presque à côté de l'homme à l'araignée. Alison, beaucoup moins à l'aise avec la bestiole à huit pattes, se mit près de l'entrée, avec ses deux partenaires. Les autres s'installèrent silencieusement, la tête baissée aux places restante.

    - Tu sais, tu peux nous envoyer quelqu'un quand tu veux nous parler plutôt que ce... Truc là. Souligna Alison une fois que tout le monde fût assis.

    - Oui. Mais c'est beaucoup moins drôle.

    - Bon Mahyar, qu'est-ce qui a ce coup-ci ? Si tu nous as encore tous fait venir parce que Jackal à essayer de faire sauter la planète ou parce que le Maître à encore fait n'importe quoi je... Commença une jeune fille blonde à l'allure impeccable.

    - C'est plus grave que ça. Le coupa-t-il.

    - Plus grave que l'autre taré qui essaie de faire sauter la planète ? Se moqua Rosaline avant de recevoir une boule de glace en pleine tête formée par Alison.

    - Arrêtez ça. Une nouvelle organisation a vu le jour en ville.

    - Oui j'ai cru entendre parler de ces types, la « confrérie de l'ombre » ils sont en train de nous ridiculiser. Soupira Aoba.

    - S'il nous ridiculise ? Tu parles, les mecs sont arrivés de nul part et ont réussis tous les plans qu'on a échoués, soupira un autres criminel.

    - Donc on les tue ? Conclut Jackal dans la logique des plus imprenables.

    - Moi ça me va, mais ces types portent bien leurs noms, ils sont des ombres, personne n'en a jamais vu un seul. Expliqua l'homme à l'araignée.

    - C'est quoi le plan concrètement ? Finit par demander Rose.

    - Un qui me plaît pas trop. Une alliance avec les héros.

    Tous furent un instant bouche bée face à la proposition de leur patron. Eux ? Et les héros ? Comme si ça pouvait fonctionner ! Tous se mirent à lancer des objections à ce sujet, ils ne pouvaient pas faire confiance aux héros, ils les arrêteraient à la première occasion. Seul Rosaline et le Maître se contentèrent de s'enfoncer un peu dans leur siège, nullement dérangés par l'idée.

     

     

    Finalement, toutes les interjections lancées à Mahyar pour son idée furent interrompue par l'entrée dans la pièce d'un type qui travaillait au bar. Il fit glisser une lettre sur la table jusqu'à l'autre bout. Il y était inscrit la provenance : La confrérie de l'ombre.


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  • Alors déso pour les fautes mais j'ai genre grave la flemme de corriger #ThugLife

     

    Chapitre 2

     

    Ce fût Jackal qui ferma (enfin claqua) la porte de la Taverne, un bar miteux où traînait alcooliques et prostituées, et qui sentait fort le tabac froid. A l'étage se trouvait, de manière officielle, le gérant du bar. De manière concrète, le gérant été mort depuis des années, et les étages au-dessus du bar étaient principalement occupés par les criminels de la ville. Ils n'y vivait pas, mais c'était souvent là qu'ils se retrouvaient, avant que le soleil se lève. Et puis la proximité avec la Taverne leur permettait d'obtenir des contrats, souvent d'assassinat. Le petit groupe de criminels constitués d'Alison, Aoba, Jackal et Rosaline (cherchez l'intrus) se rendirent immédiatement à l'étage, bien qu'Alison prit le temps d'ordonner à un type de lui monter une bouteille de whisky. Quant au robot, lui, Rose l'avait laissé aller se positionner tout seul à un point stratégique de la ville. Quand ils arrivèrent à l'étage, celui-ci étaient déjà rempli des autres criminels de la ville. Pas de petit criminel bien sûr, seulement les plus grands avaient leurs places ici, seulement ceux qui contrôlaient la ville.

     

    Alison et ses compagnons s'installèrent immédiatement à une table près de laquelle un homme visiblement peu sûr de lui signait un contrat avec un tueur à gage. Le jeune homme qu'elle avait interpellé dans la Taverne la suivait, une bouteille de whisky à la main et lui en servit un verre. Jackal ricanait doucement en repensant au morts qu'il avait causé pendant qu'Aoba jetais un œil à l'argent qu'ils avaient volés. Rosaline, elle s'était assise un peu plus loin, visiblement préoccupée jusqu'à ce qu'un homme blond à l'allure ravi entra dans la salle. Elle se précipita sur lui pour vérifier qu'il allait bien avant de s'installer de nouveau, accompagnée cette fois.

     

    Alors que tout le monde tentait tant bien que mal de passer un bon moment, quelque chose se mit à gratter à la vitre. Alison et Rosaline, qui avaient un mauvais présage depuis leurs entrées furent les premières à s'approcher de la seule et unique petite fenêtre au coin de la salle. Elle n'eurent aucun mal à identifier l'origine du grattement : une énorme araignée, qui frottait une de ses huit pattes contre la vitre. Alison, victime d'une sévère arachnophobie, s'éloigna avec autant de dignité que sa phobie lui permettait de la fenêtre. Ses deux compagnons se chargèrent de la calmer tant bien que mal (enfin surtout Aoba, parce qu'on va pas se mentir que les mots et Jackal c'est bof quand même). Rosaline, elle, fût tout de même apeurée et recula légèrement.

     

     

    - Dégagez tous. C'est lui. Ordonna-t-elle sans quitter des yeux l'araignée.


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  • Chapitre 1

     

    Une explosion retentie en ville ce soir, en plein centre-ville. Un corps de femme fût projeté, mais il n'eut aucun mal à retomber sur ces jambes. Après tout, cette femme faisait ça toute la journée.

    - Mais elle va crever oui ? Grogna un homme à l'allure étrange.

    Effectivement, c'était un jeune homme assez grand aux oreilles et à la queue de chacal, le visage constellé de tâches noires. Une jeune femme aux cheveux longs, lisses et bleutés s'approchait de lui doucement, le visage ravi de l'explosion qu'avait provoquée son compagnon.

    - Essaie de pas réduire la ville en miettes en un seul coup, qu'on ait le temps de s'amuser aussi. Fit un deuxième jeune homme à l'allure bien plus classique, et aux cheveux bleus nuits.

    Son compagnon hybride lui lança un regard assassin tandis que la jeune femme avançait au devant du groupe. D'un rapide mouvement de bras, elle créa un vent tranchant tant il était rapide, mais la victime n'en avait pas fini puisqu'elle se releva brusquement et attaqua d'un coup d'épée au moment où l'autre avait baissée sa garde. « Aoba » et « Jackal », voilà les deux seuls mots qu'elle pu prononcer avant de se mettre à cracher du sang.

     

    Malheureusement pour notre jeune héroïne à l'épée, ils en avaient vus d'autres. Alors que les deux combattants susnommés se précipitaient pour sauver leur amie, un robot à forme humanoïde arriva de manière plutôt inattendue du ciel, répétant en boucle qu'il cherchait sa maîtresse. Malheureusement, tout le monde ici était bien trop occupé pour aider le pauvre robot perdu, excepté une jeune fille blonde à l'allure stupide, qui venait tout juste de reprendre connaissance.

    - Lucy c'est pas le moment de t'occuper des orphelins ! Criait l'héroïne, au fer avec Jackal.

    - Eh ben t'es arrivé super loin ! Criait une voix dans une ruelle à quelques mètres.

    Il en surgit une jeune femme aux cheveux bleus foncés et en désordre, son long manteau flottant derrière elle, elle semblait avoir couru pendant un moment. La jeune blonde répondant au nom de Lucy fût aussitôt poussée violemment par le robot qui avait retrouvé son maître. Mais c'était sans compter sur la vague forme rouge qui traversa les ténèbres à une vitesse impressionnante pour venir écraser la nouvelle venue sur le mur de l'immeuble.

    - Il manquait plus qu'elle... Grogna la première vilaine, qui se faisait tirer hors du combat par Aoba.

    - T'occupes pas de ça Alison.

    - Excusez-moi j'ai vu une fête à laquelle j'étais pas invitée, j'ai voulu venir. Se défendit la nouvelle venue toujours maintenue contre le mur par un héros vêtu de rouge.

    - Comment t'as pu échapper à Flash en courant ? Demanda Lucy, avant de se faire rappeler à l'ordre par sa cheffe.

    À la seconde réprimande de sa patronne, Lucy attrapa une clé de son trousseau et invoqua un jeune homme roux correspondant au signe du lion. Pendant ce temps, Alison se relevait difficilement, mais prête à combattre l'invocation et l'invocateur. Elle utilisa une grande partie de la force qui lui restait pour balayer ses deux cibles d'une tornade, pendant que son frère hybride lançait d'explosion en explosion. La nouvelle venue, du nom de Rosaline, ne semblait nullement inquiète d'être ainsi maintenue par son rival, elle engagea même une calme discussion avec lui, sans même prêter d'attention au robot derrière qui aurait pu l'aider.

    - Oh aller, tu peux pas juste m'arrêter, me donner au flic et t'en aller quand même ?

    - Je peux. Mais tu vas finir par t'échapper c'est ça ?

    - Comme toujours.

    En décalage total avec la scène de combat qui se déroulait à côté d'elle, elle se mit subitement à embrasser son assaillant, qui s'écroula au sol.

    - Wow, le coup du rouge à lèvres hallucinogène ça marche encore ? Se surprit-elle avant d'enjamber le corps de son rival. Bon vous avez l'air de bien vous amuser je pense que je vais vous laisser hein.

    À peine eut-elle terminé sa phrase que la poussière retomba lentement et en silence, laissant apparaître les héroïnes au sol comme des poupées de chiffons, et les méchants au sourire glorieux, leur butin en poche.

     

    - Ca va on n'a pas besoin de toi. Lâcha Alison.


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  • Les files d'élèves grossissaient à vue d’œil devant les salles de classe, tandis qu'Alison et Art se glissaient au milieu des élèves pour atteindre leur classe de défense contre les forces du mal, la jeune sorcière veillant à ne jamais laisser sa main glisser de celle de son ami. Certains élèves patientaient déjà devant la classe, parmi eux, Rosaline, occupée à discuter calmement avec son ami Bob, mais aussi plusieurs élèves de Serpentard, avec qui ils partageaient le cours. Alison se glissa jusqu'à deux de ses amis de cette maison, le premier, Yato, un garçon aux cheveux noirs qui retombaient sur ses yeux bleus à la lueur étrange, lui fit un accueil chaleureux, l'autre, Crowley, semblant presque plus âgé, avait les cheveux rouges foncés et se contenta d'un sourire pour l'arrivée d'Alison.

     

    À peine eurent-ils le temps de demander si ça aller qu'Alison leur demanda s'ils avaient vu Aoba. Effectivement, celui-ci était à Serpentard et devrait être ici à attendre leur professeur, mais il ne s'y trouvait pas, et Alison était toujours aussi inquiète par rapport à sa manière d'agir du matin. Avant qu'elle ne puisse partager ses questions avec ses amis, un homme d'une trentaine d'années, à l'allure fragile et épuisée arriva devant la salle. Il s'agissait du professeur Lupin, il avait manqué d'être renvoyé l'année précédente suite à la découverte au grand jour de sa nature de loup-garou, mais avait pu rester grâce à la protection de Dumbledore. Les élèves ne s'en plaignaient pas évidemment, puisqu'il était le professeur le plus généreux et drôle de l'école. Il fit rentrer un par un les élèves en les saluant chaleureusement, laissant apparaître sa joie manifeste d'être ici cette année.

     

    Rosaline fut la dernière à rentrer, puisqu'elle échangea quelques mots avec le professeur, nullement gêné de la présence dans la classe de Connor Wise, Serpentard qui avait l'année précédente fait courir des rumeurs sur la relation entretenue entre le professeur et l'élève. Malheureusement pour lui, Connor faisait partie de l'équipe de Quidditch de Serpentard, et à ce titre, Rosaline avait parfaitement le droit de lui envoyer un cognard en pleine tête. Et de lui casser la mâchoire.

     

    Alison ne tarda pas à s'installer sur le côté de la salle, à côté de Yato. Juste derrière Art s'installa à côté de Suède, un grand Serpentard qui faisait trois fois son âge et dont personne ne voulait se risquer à approcher. Finalement, Rosaline de son côté s'assit à l'avant de la salle, à côté de son meilleur ami Bob. Alison fit un bref tour de salle de son regard, il manquait deux Serpentards, Aoba bien sûr, mais aussi Luxus, pour lequel les retards étaient plutôt habituels. Sans plus tarder, le professeur commença à détailler le programme de l'année et comment fonctionneront les examens de fin d'année dans sa matière, sous les regards plus ou moins attentifs des élèves.

     

    Soudainement, la porte de la classe s'ouvrit dans un grand fracas, et un type à l'allure massive s'y faufila, marmonna vaguement qu'il était désolé pour son retard (bon d'accord personne n'a vraiment entendu le mot « désolé »).

    - Luxus quand même pour un premier jour... Se contenta de soupirer le professeur. Bon aller, va t'asseoir là-bas, à côté du Docteur. Ajouta-t-il en lui indiquant la seule place libre.

    - C'est une blague... Grogna à nouveau l'élève avant de finalement s'exécuter.

    Lorsqu'il fut assit et que le professeur Lupin eut repris son discours, Alison ne put s'empêcher de se pencher discrètement vers Luxus.

    - T'as pas vu Aoba ? Demanda-t-elle à faible voix.

    - Pas du tout, je pensais qu'il était là.

    Alison eut un soupir laissant partir ses derniers espoirs de le voir avant la pause déjeuner.

     

     

    Le cours était terminé désormais et chacun se dépêchait de se rendre au cours suivant. Au milieu, Alison était là, seule.


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