• Chapitre 4 - La mère patrie

    Le train s'était arrêté depuis quelques minutes à peine qu'il était déjà vide, tous se pressaient pour arriver en premier au château. Comme d'habitude, les premières années étaient les derniers à entrer dans la Grande Salle, émerveillés par les bougies flottantes dans les airs et par le ciel étoilé qui remplaçait le plafond. La cérémonie de répartition se fit sans encombre, et, comme d'habitude, avant que le repas ne débute, Albus Dumbledore, directeur de l'école et un des plus illustres sorciers du millénaire, prit la parole. Il commença par remercier tous les professeurs, restés à ses côtés une nouvelle année, puis expliqua la présence de quatre nouvelles personnes.

    - Je vous présente, les enfants, Tom Morrison, Daisy Anderson, Alex Davis et Aaron Fleming. Ils nous ont été envoyés tout droit du Ministère de la Magie, qui souhaite veiller à la bonne éducation de tous les jeunes sorciers ici présent, je vous prierai donc, de ne pas faire attention à leur présence.

    - C'est la fille de tout à l'heure... Murmura Alison, assise avec Art à la table des Serdaigles.

    Effectivement, celle qu'il avait nommé Alex Davis était bien la jeune femme enthousiaste et aux cheveux écarlates. Ça expliquait pourquoi elle avait parler avec son père.

     

    Une fois le discours de Dumbledore terminé, le repas préparé par les elfes de maison apparut sur les tables, et tous commencèrent à manger. Une fois repus, les délégués de chaque maison se levèrent pour se tenir en bout de table, puis guidèrent leur maison jusque dans leur salle commune. Alison prenait son travail très au sérieux, mais ne pouvait pas s'empêcher de garder Art près d'elle, comme si elle avait peur qu'il parte à n'importe quel moment. Alors qu'ils étaient les premiers à sortir de la salle, le cortège fût arrêté par les pas effrénés de quelqu'un dans le couloir.

    - Merde. J'ai dû me tromper de quelques heures. Constata le nouvel arrivant, ne portant même pas encore son uniforme.

    Les élèves riaient de l'arrivée tardive de l'élève, et Filius Flitwick, professeurs de sortilège mais aussi directeur de la maison des Serdaigles venait de les rejoindre aussi vite que ses petites jambes le permettaient.

    - M. Smith ! Vous auriez pu faire l'effort d'arriver à l'heure !

    - Euh... Oui, bien sûr... Euh, on est en quelle année ?

    - Vous êtes dans la bonne année M. Smith. Soupira le professeur.

    - Entre lui et la pouf y en a pas un pour rattraper l'autre... Se plaignit Alison.

    - Docteur !

    - Quand on parle du loup... Soupira-t-elle de nouveau.

    Rosaline était en train de se frayer un chemin jusqu'au début du cortège et se jeta dans les bras du Docteur qui venait d'arriver.

    - Ça fait vraiment si longtemps ? Se demanda-t-il.

     

    Après avoir finalement réussi à faire rentrer tout le monde dans le rang, Alison reprit sa tâche d’amener tout le monde dans leur salle commune, dans la tour de l'aile ouest du château. Elle se présenta devant une grande porte de bois foncé, orné d'un heurtoir en forme d'aigle, et répondit à son énigme, elle expliqua aux premières années que pour entrer il faudrait toujours répondre à une énigme différente, sinon essayer de frapper pour qu'on leur ouvre. Tout le monde alla installer sa valise dans leur dortoir, puis pour certains se retrouvèrent après dans le salon, il s'agissait d'une vaste salle circulaire aux grandes fenêtre élégantes donnant une vue sur les montagnes. La pièce était meublée de fauteuils et de canapés confortables et d'une grande bibliothèque. Au fond se trouvaient les deux escaliers qui menaient chacun à un dortoir, et entre les deux une grande statue de Rowena Serdaigle, un des fondateurs de l'école, le tout, dans des couleurs bleues, et bronze. Rosaline et le Docteur s'étaient déjà installées dans un des canapés et avait commencé à parler de manière enthousiaste, un peu plus loin, Art et deux autres garçons avaient également entamé la conversation.

    - Bon. Il est temps de changer deux-trois trucs dans cette salle commune. Annonça Alison avec tant de conviction que tout le monde s'arrêta de parler pour l'écouter.

    Elle déposa sur la table une large valise poussiéreuse, on aurait dit qu'elle avait attendu toute sa vie qu'Alison ne l'ouvre, ce qu'elle fit d'un geste plein de puissance, jamais on ne l'avait vu les yeux aussi pétillants (excepté la fois où Rosaline avait manqué d'être renvoyée).

     

    Elle sortit de cette valise de grands drapeaux rouges, qu'elle commença aussitôt à accrocher partout dans la salle. Les drapeaux affichaient un marteau et une faucille.

    • Le drapeau communiste ? Demanda un jeune garçon aux cheveux mis-longs

    • qui discutait avec Art.

    - Je savais pas que Staline avait encore des fans. Riait le Docteur en regardant Alison se dépêcher de tout mettre en place.

    - Il en a encore. Assura-t-elle.

    - Très bon joueur de poker en tout cas Staline. Se rappelait-il.

    - T'as vraiment jouer au poker avec Staline ? Riait à son tout Rosaline.

    - Oui, et j'ai perdu. C'est jamais une bonne idée de perdre au poker avec un dictateur.

     

    Rosaline et Bob riaient de l'histoire du Docteur tandis que les autres restaient sceptiques. Il semblait qu'il était capable de voyager dans le temps et l'espace, mais beaucoup pensaient qu'il mentait pour se rendre intéressant, raison pour laquelle d'ailleurs Alison ne l'aimait pas beaucoup.

    - Au moins maintenant on sait qui c'était cette fille. Finit par dire Art en tenant les punaises d'Alison.

    - Ils ont été mandatés par le Ministère et t'étais même pas au courant ? Demandait Rosaline à Alison, comme si elle était censée connaître toutes les affaires du ministère.

    - De quoi vous parlez ?

    Effectivement, le Docteur n'était pas arrivé pendant le discours de Dumbledore, Rose se mit donc à lui expliquer la présence de quatre employés du ministère, venus pour surveiller l'éducation des élèves.

    - Mais c'est la seule école de toute l'Angleterre, ils peuvent pas la fermer de toute façon. Affirma-t-il après avoir écouté les explications.

    - Faut espérer. Se contenta de répondre Art.

    - Ils ont aucune raison de fermer l'école de toute façon. Affirma à son tour Alison.

    - Hm. La propagande politique c'est un argument pour fermer une école ? Demanda Rose en regardant les drapeaux autour d'elle.

     

    Alison fit semblant de ne rien entendre.


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