• Chapitre 3

    Cela faisait plusieurs heures que Rosaline attendait, allongée calmement sur son lit, essayant de passer outre le brouhaha que faisait ses personnalités, pour écouter le calme de cette chambre. Elle n'avait presque pas dormi de toute la nuit, bousculée par un nombre incalculable de réflexions complexes. Soudain, un petit « clic » se fit entendre près de la porte, et une aide-soignante entra dans la chambre.

    - Mlle Elia, il est l'heure de votre rendez-vous avec la psychiatre.

    - J'arrive.

    Rosaline se leva brusquement et alla rejoindre sa jeune accompagnatrice. Celle-ci la guida jusqu'au bureau de la psychologue. Elle s'installa sur une des trois chaises rouges du couloir, et attendit que la porte s'ouvre enfin sur une psychologue d'une trentaine d'année, aux cheveux blond retenus en arrière par une queue de cheval, qui était en train de dire au revoir à son patient précédent. Enfin, sa patiente.

     

    La même fille que la veille sortit du bureau. Cette fille au regard sombre et aux cheveux longs et noirs, elle regardait toujours fixement Rosaline, sans laisser paraître la moindre émotion. *Cette fille...* Elle s'appelle Cora Skall, du nom de son mari. Celui qu'elle a tué. Il y a quelques années, cette tuerie monstrueuse avait fait parler d'elle dans tout le pays, même à l'étranger. Elle a tuer en premier sa fille, puis ce fut au tour de son mari, qui avait découvert l'infanticide, puis ses voisins qui ont découvert le double meurtre et ainsi de suite... Le village entier avait été décimé en moins d'une semaine, ainsi que les représentants de l'ordre qui avait tenter de l'arrêter. Rosaline fut appelée pour aider à son arrestation. Et elle avait réussi. *Pourquoi elle ?*

     

    Cora ne lâcha pas un instant des yeux Rosaline, jusqu'à ce que la porte du bureau se referme derrière la jeune fille aux cheveux bleus. Cora fût ensuite ramenée jusqu'à sa chambre.

    - Mlle Elia ? Appela la psychologue en sortant sa patiente de ses souvenirs au sujet de Cora.

    - Oui, excusez-moi.

    - Je suis le docteur Leroy, je serais votre psychologue durant tout votre séjour chez nous. Donc, vous êtes schizophrène à personnalités multiple, de catégorie SS.

    - Quand je suis arrivée, le docteur à dit SSS.

    - Oh, non, vous êtes considérée comme une « simple » SS, vous êtes à leur étage parce qu'il n'y a pas de place en dessous. Expliqua la psychologue.

     

    À la fin de cette séance ennuyeuse chez cette psychiatre que Rose semblait apprécier, celle-ci lui annonça qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait le reste de la journée, et l'informa de la présence d'une salle avec des téléphones, et lui indiqua comment y accéder, Rosaline s'y rendit immédiatement pour appeler Uta et surtout parler à ses enfants. Effectivement, au rez-de-chaussé, dans un petit couloir près de l'entrée, il y avait une salle comportant trois téléphones, un sur chaque mur, excepté celui où il y avait la porte. Rosaline se rendit à celui en face de l'entrée et appela Uta qui décrocha presque immédiatement.

    - Allô ? Fit-il en décrochant.

    - Uta...

    - Rosa c'est toi ? J'avais peur que tu décide de ne plus me parler..

    - C'est pas à toi que je veux parler, passe-moi mes enfants.

    - Toujours aussi sympathique qu'hier.

    - Tu serais aussi gentil que moi après avoir passer une journée ici. Passe-moi le Geek, dépêche-toi.

    - Rosaline s'il te plaît...

    - Moi aussi je t'ai demandé s'il te plaît. Maintenant laisse-moi leur parler ou je raccroche.

    - Ils sont à l'école, je peux pas les faire venir.

    - Merde j'y pensais plus. Bon, je rappellerai plus tard.

    - Non ! Rosa s'il te plaît..

    - Que veux-tu que je te dise ?

    - Je suis désolé...

    - Si tu l'étais vraiment tu serais déjà revenu !

    Rosaline ne lui laissa pas le temps de répondre et raccrocha. Ça faisait des semaines qu'Uta la mettait en colère à chaque fois qu'ils se parlaient. Sa patience devenait de plus en plus limitée avec lui. Elle se laissa tomber par terre et pleura quelques minutes, heureuse d'être seule dans la petite pièce. Au bout ces quelques minutes, elle entendit des pas dans le couloir, et se releva rapidement en essuyant ses yeux, personne ne doit le savoir. Elle commença donc à déambuler dans l'hôpital sans réel but.

     

    En passant par le troisième étage, elle vit une porte entrouverte au fond d'un long couloir mal éclairé. Par curiosité, Rosaline s'y rendit, souhaitant trouver un endroit où elle ne serait pas trouvée. Elle monta un escalier en béton froid, avant de trouver une trappe qu'elle ouvrit sans difficulté, elle s'y faufila et se retrouva sur le toit plat de l'hôpital, surprise de pouvoir s'y rendre si facilement. Elle observa quelques secondes le jardin en bas, et décida d'aller de l'autre côté, de peur d'être repérée.

     

    Rosaline s'installa donc sur le bord du toit, les jambes pendantes dans le vide, et les mains s’accrochant au bâtiment. Elle se penchais légèrement en avant pour voir la distance qui la séparait du sol.

    Entre Uta et Cora, ne valait-il mieux pas en terminer maintenant ?

    - Je vous vois, à essayer de vous enfuir. Fit une voix masculine derrière.

    Surprise, Rosaline se releva d'un bond, elle ne pensait pas qu'on la trouverait ici. La jeune femme fit face à celui qui l'avait découverte, il s'agissait du Joker. *Bon sang, encore lui ?* Elle resta dos au vide, juste derrière ses pieds, ce qui ne la rassura pas, surtout vu la réputation de Joker. Une chute « accidentelle » et...

    - Je... Je n'essaie pas de m'enfuir. Répondit Rosaline avec autant de conviction qu'elle le pouvait.

    Le clown s'approcha doucement du bord à son tour, restant néanmoins à quelque pas de celui-ci, à côté de Rosaline qui l'observait.

    - Ça ferait mal. Quelqu'un comme vous, si petite.. Vous vous retrouverez à destination, mais pas en un seul morceau. Riait-il.

    - ...

    - A moins que ce ne soit votre but ? Dans ce cas désolé de vous avoir dérangé. *silence* C'est pour ça qu'il laisse toujours la porte de l'escalier ouverte. Pour que certain viennent pour se suicider.

    - Qu'est-ce que vous racontez..? Demanda-t-elle en s'éloignant peu à peu du bord.

    - Vous ne me croyez pas ? Le seul truc qu'ils attendent, c'est que des gens comme moi saute. S'il faut je m'en sortirais. Je devrais peut-être... Hésita-t-il en se rapprochant et se penchant encore plus sur le vide.

    - Arrêtez !

    Avant même qu'elle ne s'en rende compte, elle retenait déjà le bouffon par le bras pour l'empêcher de sauter. Celui-ci fixait la main pâle qui s'était posée sur lui.

    - Désolée... S'excusa-t-elle en enlevant sa main aussi vite.

    Le Joker était déjà parti dans un rire hystérique que Rosaline n'apprécia pas.

    - Hé ! C'est pas drôle !

    - Si ça l'est ! Affirma-t-il en s'éloignant du bord. Eh bien, que faites vous ici, la plupart des autres dingues de cet asile m'aurait encourager, ou n'aurait pas réagit.

    - Je ne suis pas dingue...

    - Dans ce cas vous ne m'intéressez pas. Annonça-t-il simplement en se retournant.

    Il commença par ouvrir la trappe avant de continuer :

    - Dommage, je pensais avoir enfin trouver quelqu'un avec qui je pourrais m'entendre. Fit-il avant de descendre par cette trappe.

    - Attendez ! Appela Rosaline en le rejoignant après une légère hésitation.

    Elle dût descendre quelques marches pour le rattraper.

    - Vous avez déjà changer d'avis ?

    - Pourquoi vous pensiez qu'on pourrait nous entendre ?

    - J'avais cru que nous étions les seuls de cette hôpital à comprendre ce qui nous arrivait. Mais je me suis trompé.

    - Je voulais dire que je n'étais pas aussi dingue que les autres types d'ici.

    - Vous essayez de vous rattraper ? Rigola-t-il.

    Rosaline baissa la tête comme une enfant, et le Joker, la considérant comme tel, lui frotta légèrement la tête, ce qui surpris la jeune fille.

     

    - Je ne sais plus trop ce que je dois penser de vous maintenant.


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  • Légende parce que c'est l'anarchie totale dans la mise en page x)

    Paroles

    *Pensée*

    Narration

    Discussions entre personnalités

     

    Lexique :

    Oka-san : « Maman » / « Mère » en Japonais, la gamine appelle Rosaline comme ça.

    Hitler : La perverse surnomme Rose comme ça parce qu'elle a un aspect de dictateur (elle est toujours autoritaire envers ses personnalités, surtout la perverse).

     

    Chapitre 2

    Rosaline attend bêtement assise sur son lit, toujours enfermée dans sa camisole de force. Quelqu'un toqua à la porte, puis entra sans y être invité. Un docteur au cheveux grisonnants arriva et se présenta.

    - Docteur Frédérique, spécialiste des cas de schizophrénie à personnalités multiples. Elia Rosaline c'est ça ?

    - C'est exact.

    - Bien. Je vais essayer de faire vite. Vous aurez rendez-vous chez votre psychiatre dès demain. On vous laisse le temps de vous adapter à l'hôpital. Je vais vous enlever votre camisole, et vous pourrez aller dans les jardins.

    - Merci docteur.

    Il commença à détacher la patiente avant d'appeler une aide-soignante.

    - Oui docteur ? Fit la jeune en arrivant.

    - Emmenez-là aux jardins, vous n'êtes pas obligée de la surveiller tout le temps.

    - Très bien docteur.

    - Bon je vous laisse, au revoir.

    * Eh ben, c'est un rapide celui-là...* L'aide-soignante lui fit rapidement visiter l'hôpital, elle lui montra surtout le grand réfectoire où elle pourra manger avec les autres patients autorisés, puis l'immense jardin au milieu des bâtiments de l'hôpital. Elle la laissa seule presque immédiatement. Ne sachant que faire, Rosaline s'installa sur un banc près d'un bâtiment, elle fut rapidement rejoint par deux garçons, le premier grand avec une coupe à l'iroquois rose, le second beaucoup plus petit, au cheveux châtains, portant un chapeau. Les deux avaient visiblement pu garder leurs propres vêtements.

    - T'es nouvelle non ? Demanda le plus grand.

    - Oui, je suis arrivée en début d'après-midi.

    - Comment tu t'appelles ?

    - Rosaline et vous ?

    - Moi c'est Kriss, et lui c'est Mathieu. On est tous les deux schizophrène à personnalités multiples.

    - Comme ça j'suis pas seule... Ça fait longtemps que vous êtes ici ?

    - Moi, deux ans que je viens régulièrement, et lui un an.

    Rosaline, Kriss et Mathieu parlèrent pendant presque toute l'après-midi – cela en la présence de leurs personnalités respectives qui s’immisçaient dans leurs discussions. La plus présente était tout de même le Patron, une personnalité de Mathieu qui devait être sérieusement en manque. Plus tard dans la soirée, les patients furent appelés au réfectoire, ils y allèrent ensemble. Un fois à l'intérieur, il s'installèrent à la première table qui venait.

    - Oh pitié... Râla Mathieu en passant sa tête dans ses mains.

    - Ils sortent les vrais SSS ? Demanda Kriss, peu rassuré.

    - J'crois.

    - Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Rosaline à son tour.

    - C'est de plus en plus fréquent, ils sortent les vrais SSS, ceux qui sont vraiment dangereux, pour les habituer à voir d'autres personnes, d'habitudes ils restent toujours dans leur chambre.

    - Et alors ? Qu'est-ce que ça fait ?

    - Ces types sont de vrais psychopathes, pas plus tard qu'hier, ils se sont encore battus. M'expliqua l'excentrique.

    - Ouais, je pensais pas qu'il les laisse sortir aujourd'hui. Continua le plus petit.

    A peine eut-il fini sa phrase qu'une file de patients arriva dans le réfectoire. Ils étaient pour la plupart inquiétants. Le premier avait les yeux rouges et les bras lacérés, le second était très grand et fort, il avait le regard vide. Sa folie l'empêchait de se rendre compte de ce qui l'entourait ou était-il bourré de neuroleptique ? La seconde proposition rassurait Rosaline, une simple gifle d'un type pareil et sa tête se retrouvait écrasée contre le mur. *Bouts de cervelle sur les murs* murmura une des personnalités de la fille. Encore la psychopathe. Parmi toutes les personnalités qu'elle avait, et qu'elle appréciait, celle-ci était celle qu'elle redoutait le plus – sentiment assez paradoxal – puisqu'elle parvenait facilement à prendre le contrôle de son corps et la poussait à la violence, envers les autres, tout comme envers elle-même. Elle avait d'ailleurs une belle cicatrice preuve de son auto-mutilation sur la jambe.

     

    Tous les SSS étaient vêtus en orange. Probablement pour mieux les reconnaître. Les patients s'assirent chacun leur tour, aucun ne se ressemblait. Rosaline reconnu le visage sombre d'une fille qui l'a regardait de la table en face. Une fille qu'elle avait rencontrée lors d'une mission. Une dingue qui avait tué toute sa famille. Ses parents, son mari, ses enfants, puis d'autre gens. Le regard froid qu'elle lui lança fit des frissons à Rosaline qui baissa la tête. *Elle se souvient de moi ?*

     

    Elle n'osait pas bouger, de peur de se faire fusiller du regard par la psychopathe, préférant se recroqueviller sur elle-même, en imaginant toutes les atroces morts qu'elle pourrait lui faire subir comme vengeance – tout en, bien sûr, maudissant Uta de l'avoir enfermée ici. Elle sursaute en attendant un bruit soudain à côté d'elle, ce qui la rattacha au monde réel, releva aussi brusquement la tête et vit le même type qu'en arrivant à l'hôpital. Celui au cheveux verts et aux cicatrices inquiétantes sur les joues. Et qui portait la tenue orange. La présence du Joker déplaisait beaucoup à Rose, qui se rapprocha de Kriss dès que l'autre s'assit à côté d'elle. *Elle devient timide la patronne* Lança la perverse, une autre des nombreuses personnalités de Rose, toujours prête à la taquiner.

    - La ferme. Rétorqua intérieurement Rosaline.

    - Oka-san*? Il me fait peur le monsieur... Fit une petite voix.

    - J'te rappelle qu'on sent les choses comme toi. Continua la perverse.

    - Tu ne me feras pas croire que nous sommes la personne. Maintenant fermez-là où j'appelle les infirmières pour qu'elle vous détruisent à grand coups de médocs.

    Bien que toutes les personnalités sachent qu'elle n'appellerait personne, elles se turent. Excepté la psychopathe qui lâcha nonchalamment qu'elle trouvait qu'il avait l'air sympa. Rose savait très bien comment fonctionnait ses personnalités, et elle savait aussi qu'elles ressentaient toutes, d'une façon où d'une autre, ce que ressentaient l'autre, ce qui faisait pour Rose une sensation étrange, un mélange de la fascination de la psychopathe, du délire étrange de la perverse, et de la peur de la gamine. Plus quelque chose d'autre, ce qu'elle ressentait elle-même. Et c'était étrange. Coincée entre le psychopathe et le regard foudroyants droit devant elle, elle se contenta d'appuyer ses coudes sur la table et poser sa tête dans ses mains, cachant ses yeux.

    - Rose ? Ça va ? Demanda le plus petit en la voyant.

    - Oui, juste une migraine.

    - Appelle les infirmières, il faut bien qu'elles servent à quelque chose.

    Il n'eut que le temps de finir sa phrase que l'une d'elle s'approcha de la table.

    - Mlle Elia ? Quelque chose ne va pas ?

    - Une migraine.

    - Vous voulez sortir ?

    Rosaline prit cette phrase comme un échappatoire au piège dans lequel elle était enfermée. Elle hocha la tête et l'infirmière l'emmena dans sa chambre. Avant de franchir la porte du réfectoire, Rosaline se retourna vers sa place inoccupée, et observa quelque seconde le regard rouge malsain du Joker, ainsi que son sourire définitivement collé à son visage.

     

    La mage s'allongea immédiatement sur son lit avant d'entendre un petit « clic ». La porte de sa chambre était fermée à clé. Elle soupira un bon coup.

    - Je m'en sortirais jamais dans c't'asile de tarés.

    - Les deux « tarés » avec qui t'as causer toute l'aprem' n'ont pas eu l'air de te déplaire. Remarqua la perverse, toujours sur un ton plein de sous-entendu.

    - La ferme.

    - Hitler**. J'aurais bien aimé que tu me laisse parler plus longtemps avec le Patron quand même.

    - « Parler » ? Se moqua Rosaline.

    - Ouais tu me connais quoi.

    Rosaline rigola seule.

    - Je ne te laisse rien faire tant qu'aucune de vous n'est civilisée. Imagine que la psychopathe prend le contrôle pendant que... Enfin voilà quoi.

    - On ne veut pas imaginer. Fit la blasée.

    Un léger silence s'imposa quelques secondes.

    - Oka-san ? Appela la gamine.

    - Oui ?

    - Le monsieur... Celui qui faisait peur... Toi aussi tu en as peur ?

    Rosaline fut gênée de cette question. Elle n'avait aucune envie de repenser à lui, mais ne pouvais se taire devant la gamine, elle serait effrayée. Enfin, encore plus que ce qu'elle ne l'était déjà.

    - Hum... Le Joker... Oui.. Il me fait un peu peur. Vu tout ce qu'on raconte sur lui... Enfin, ce que j'ai entendu.

    - Mais... Si même toi tu as peur...

    - T'inquiète pas, il arrivera rien...

    - Il oserait pas toucher un cheveu de la patronne. Intervint la perverse.

    - Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

    - Elle cherche encore à te provoquer Rose... Fit la blasée.

    - J'dis juste qu'il est venu s’asseoir à côté de toi, et pas une place plus loin, ou à une autre table.

    - Peut-être qu'il a sentis ma personnalité. Proposa la psychopathe toujours dans son délire malsain.

     

    - Vous êtes connes.Légende de l'anarchie :

    Paroles

    *Pensée*

    Narration

    Discussions entre personnalités

     

    Lexique :

    Oka-san : « Maman » / « Mère » en Japonais, la gamine appelle Rosaline comme ça.

    Hitler : La perverse surnomme Rose comme ça parce qu'elle a un aspect de dictateur (elle est toujours autoritaire envers ses personnalités, surtout la perverse).

     

    Chapitre 2

    Rosaline attend bêtement assise sur son lit, toujours enfermée dans sa camisole de force. Quelqu'un toqua à la porte, puis entra sans y être invité. Un docteur au cheveux grisonnants arriva et se présenta.

    - Docteur Frédérique, spécialiste des cas de schizophrénie à personnalités multiples. Elia Rosaline c'est ça ?

    - C'est exact.

    - Bien. Je vais essayer de faire vite. Vous aurez rendez-vous chez votre psychiatre dès demain. On vous laisse le temps de vous adapter à l'hôpital. Je vais vous enlever votre camisole, et vous pourrez aller dans les jardins.

    - Merci docteur.

    Il commença à détacher la patiente avant d'appeler une aide-soignante.

    - Oui docteur ? Fit la jeune en arrivant.

    - Emmenez-là aux jardins, vous n'êtes pas obligée de la surveiller tout le temps.

    - Très bien docteur.

    - Bon je vous laisse, au revoir.

    * Eh ben, c'est un rapide celui-là...* L'aide-soignante lui fit rapidement visiter l'hôpital, elle lui montra surtout le grand réfectoire où elle pourra manger avec les autres patients autorisés, puis l'immense jardin au milieu des bâtiments de l'hôpital. Elle la laissa seule presque immédiatement. Ne sachant que faire, Rosaline s'installa sur un banc près d'un bâtiment, elle fut rapidement rejoint par deux garçons, le premier grand avec une coupe à l'iroquois rose, le second beaucoup plus petit, au cheveux châtains, portant un chapeau. Les deux avaient visiblement pu garder leurs propres vêtements.

    - T'es nouvelle non ? Demanda le plus grand.

    - Oui, je suis arrivée en début d'après-midi.

    - Comment tu t'appelles ?

    - Rosaline et vous ?

    - Moi c'est Kriss, et lui c'est Mathieu. On est tous les deux schizophrène à personnalités multiples.

    - Comme ça j'suis pas seule... Ça fait longtemps que vous êtes ici ?

    - Moi, deux ans que je viens régulièrement, et lui un an.

    Rosaline, Kriss et Mathieu parlèrent pendant presque toute l'après-midi – cela en la présence de leurs personnalités respectives qui s’immisçaient dans leurs discussions. La plus présente était tout de même le Patron, une personnalité de Mathieu qui devait être sérieusement en manque. Plus tard dans la soirée, les patients furent appelés au réfectoire, ils y allèrent ensemble. Un fois à l'intérieur, il s'installèrent à la première table qui venait.

    - Oh pitié... Râla Mathieu en passant sa tête dans ses mains.

    - Ils sortent les vrais SSS ? Demanda Kriss, peu rassuré.

    - J'crois.

    - Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Rosaline à son tour.

    - C'est de plus en plus fréquent, ils sortent les vrais SSS, ceux qui sont vraiment dangereux, pour les habituer à voir d'autres personnes, d'habitudes ils restent toujours dans leur chambre.

    - Et alors ? Qu'est-ce que ça fait ?

    - Ces types sont de vrais psychopathes, pas plus tard qu'hier, ils se sont encore battus. M'expliqua l'excentrique.

    - Ouais, je pensais pas qu'il les laisse sortir aujourd'hui. Continua le plus petit.

    A peine eut-il fini sa phrase qu'une file de patients arriva dans le réfectoire. Ils étaient pour la plupart inquiétants. Le premier avait les yeux rouges et les bras lacérés, le second était très grand et fort, il avait le regard vide. Sa folie l'empêchait de se rendre compte de ce qui l'entourait ou était-il bourré de neuroleptique ? La seconde proposition rassurait Rosaline, une simple gifle d'un type pareil et sa tête se retrouvait écrasée contre le mur. *Bouts de cervelle sur les murs* murmura une des personnalités de la fille. Encore la psychopathe. Parmi toutes les personnalités qu'elle avait, et qu'elle appréciait, celle-ci était celle qu'elle redoutait le plus – sentiment assez paradoxal – puisqu'elle parvenait facilement à prendre le contrôle de son corps et la poussait à la violence, envers les autres, tout comme envers elle-même. Elle avait d'ailleurs une belle cicatrice preuve de son auto-mutilation sur la jambe.

     

    Tous les SSS étaient vêtus en orange. Probablement pour mieux les reconnaître. Les patients s'assirent chacun leur tour, aucun ne se ressemblait. Rosaline reconnu le visage sombre d'une fille qui l'a regardait de la table en face. Une fille qu'elle avait rencontrée lors d'une mission. Une dingue qui avait tué toute sa famille. Ses parents, son mari, ses enfants, puis d'autre gens. Le regard froid qu'elle lui lança fit des frissons à Rosaline qui baissa la tête. *Elle se souvient de moi ?*

     

    Elle n'osait pas bouger, de peur de se faire fusiller du regard par la psychopathe, préférant se recroqueviller sur elle-même, en imaginant toutes les atroces morts qu'elle pourrait lui faire subir comme vengeance – tout en, bien sûr, maudissant Uta de l'avoir enfermée ici. Elle sursaute en attendant un bruit soudain à côté d'elle, ce qui la rattacha au monde réel, releva aussi brusquement la tête et vit le même type qu'en arrivant à l'hôpital. Celui au cheveux verts et aux cicatrices inquiétantes sur les joues. Et qui portait la tenue orange. La présence du Joker déplaisait beaucoup à Rose, qui se rapprocha de Kriss dès que l'autre s'assit à côté d'elle. *Elle devient timide la patronne* Lança la perverse, une autre des nombreuses personnalités de Rose, toujours prête à la taquiner.

    - La ferme. Rétorqua intérieurement Rosaline.

    - Oka-san*? Il me fait peur le monsieur... Fit une petite voix.

    - J'te rappelle qu'on sent les choses comme toi. Continua la perverse.

    - Tu ne me feras pas croire que nous sommes la personne. Maintenant fermez-là où j'appelle les infirmières pour qu'elle vous détruisent à grand coups de médocs.

    Bien que toutes les personnalités sachent qu'elle n'appellerait personne, elles se turent. Excepté la psychopathe qui lâcha nonchalamment qu'elle trouvait qu'il avait l'air sympa. Rose savait très bien comment fonctionnait ses personnalités, et elle savait aussi qu'elles ressentaient toutes, d'une façon où d'une autre, ce que ressentaient l'autre, ce qui faisait pour Rose une sensation étrange, un mélange de la fascination de la psychopathe, du délire étrange de la perverse, et de la peur de la gamine. Plus quelque chose d'autre, ce qu'elle ressentait elle-même. Et c'était étrange. Coincée entre le psychopathe et le regard foudroyants droit devant elle, elle se contenta d'appuyer ses coudes sur la table et poser sa tête dans ses mains, cachant ses yeux.

    - Rose ? Ça va ? Demanda le plus petit en la voyant.

    - Oui, juste une migraine.

    - Appelle les infirmières, il faut bien qu'elles servent à quelque chose.

    Il n'eut que le temps de finir sa phrase que l'une d'elle s'approcha de la table.

    - Mlle Elia ? Quelque chose ne va pas ?

    - Une migraine.

    - Vous voulez sortir ?

    Rosaline prit cette phrase comme un échappatoire au piège dans lequel elle était enfermée. Elle hocha la tête et l'infirmière l'emmena dans sa chambre. Avant de franchir la porte du réfectoire, Rosaline se retourna vers sa place inoccupée, et observa quelque seconde le regard rouge malsain du Joker, ainsi que son sourire définitivement collé à son visage.

     

    La mage s'allongea immédiatement sur son lit avant d'entendre un petit « clic ». La porte de sa chambre était fermée à clé. Elle soupira un bon coup.

    - Je m'en sortirais jamais dans c't'asile de tarés.

    - Les deux « tarés » avec qui t'as causer toute l'aprem' n'ont pas eu l'air de te déplaire. Remarqua la perverse, toujours sur un ton plein de sous-entendu.

    - La ferme.

    - Hitler**. J'aurais bien aimé que tu me laisse parler plus longtemps avec le Patron quand même.

    - « Parler » ? Se moqua Rosaline.

    - Ouais tu me connais quoi.

    Rosaline rigola seule.

    - Je ne te laisse rien faire tant qu'aucune de vous n'est civilisée. Imagine que la psychopathe prend le contrôle pendant que... Enfin voilà quoi.

    - On ne veut pas imaginer. Fit la blasée.

    Un léger silence s'imposa quelques secondes.

    - Oka-san ? Appela la gamine.

    - Oui ?

    - Le monsieur... Celui qui faisait peur... Toi aussi tu en as peur ?

    Rosaline fut gênée de cette question. Elle n'avait aucune envie de repenser à lui, mais ne pouvais se taire devant la gamine, elle serait effrayée. Enfin, encore plus que ce qu'elle ne l'était déjà.

    - Hum... Le Joker... Oui.. Il me fait un peu peur. Vu tout ce qu'on raconte sur lui... Enfin, ce que j'ai entendu.

    - Mais... Si même toi tu as peur...

    - T'inquiète pas, il arrivera rien...

    - Il oserait pas toucher un cheveu de la patronne. Intervint la perverse.

    - Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

    - Elle cherche encore à te provoquer Rose... Fit la blasée.

    - J'dis juste qu'il est venu s’asseoir à côté de toi, et pas une place plus loin, ou à une autre table.

    - Peut-être qu'il a sentis ma personnalité. Proposa la psychopathe toujours dans son délire malsain.

    - Vous êtes connes.


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  • Chapitre 1

    Une jeune femme aux cheveux bleutés boude, assise sur une chaise devant le bureau de la secrétaire, juste à côté d'un garçon doté de – très – nombreux piercings. Devant eux, à son bureau, la secrétaire mettait de l'ordre parmi tous les papiers administratifs.

    - Et bien, excusez-moi, j'ai oublié quelques papiers, je reviens dans une minute. S'excusa la secrétaire avant de sortir du bureau.

    - Je ne le te pardonnerai jamais. Dis sèchement la jeune femme.

    - Il faut faire quelque chose. Répondit l'autre.

    - Ça fait des années qu'on vit très bien tous ensemble !

    - Ça fait trop longtemps.

    - Tss... Luxus au moins n'avais pas de problèmes avec ça.

    - Si tu l'aimais tant t'avais qu'à rester avec lui.

    - Tu m'agaces. »

    La secrétaire revint à son bureau juste après, accompagnée de ce qui semblait être un docteur, forçant le couple à couper court à leur dispute froide.

    - Hum.. Mlle Elia Rosaline c'est ça ? Demanda le docteur en feuilletant rapidement un dossier. L'intéressée répondit simplement par un hochement de tête. Schizophrène à personnalités multiples je me trompe ?

    - Non. Grogna Rosaline.

    - Hum... Eh bien ! Les schizophrènes affluent en ce moment.

    - Si vous n'avez pas de place, pas de problème je rentre chez moi. Grogna-t-elle à nouveau.

    - Rosa... Fit Uta agacé.

    - Quoi ? Commença à crier Rosa en se levant brusquement. Je vais très bien dans ma tête moi ! Je suis pas comme tous les malades de cet asile ! On a toujours parfaitement vécu ensemble je vois pas où est le problème !

    - Comportement hostile et violent. Remarqua le docteur avant de le noter dans le dossier.

    - J'suis pas violente !

    - Allez chercher la camisole. Ordonna très calmement le docteur à la secrétaire.

    - Uta fait quelque chose bon sang !

    Celui-ci ne bougea pas, fixant le bureau. La secrétaire revint accompagnée d'une aide-soignante. Celles-ci força Rosaline à enfiler la camisole afin qu'elle ne puisse plus bouger.

    - Bien. Emmenez-là en section SSS, chambre 17.

    - SSS monsieur ? N'est-ce pas exagéré ?

    - Nous avons retrouver beaucoup de chose suspecte dans sa maison. Il faut nous méfier d'elle. Une fois dans la chambre faites lui une piqûre de calmant.

    Uta se leva d'un coup pour s'approcher de Rosaline, celle-ci se débattit pour s'en éloigner.

    - Je te l'ai dis. Je ne te le pardonnerai jamais.

    L'aide-soignante accompagna alors la schizophrène jusqu'à sa chambre.

    - Nous avons encore besoin de vous pour quelques formalités. Fit le docteur à Uta.

    - Oui, je comprend. SSS vous avez dit ?

    - Oui. Cet hôpital est constitué de trois section, S, SS et SSS. En S, les malades les plus pacifiques, presque soignés qu'il faut tout de même surveiller. Dans cette section il y a beaucoup d'enfants, notamment des orphelins qui n'ont donc personnes pour veiller sur eux. SS sont plus dangereux, presque que des adultes. Ils ont des tendances violentes, envers les autres mais aussi eux-même. Et en SSS, les plus dangereux détenus.

    - Elle n'est pas dangereuse. Assura Uta.

    - Elle ne sera pas surveillée 24h/24h comme une vraie criminelle. Ce n'est qu'une catégorie vous savez... Et pour tout vous dire, je ne dispose que de très peu de chambres en SS et S, je préfère les conserver pour les enfants.

    Après un dernier regard au docteur, Uta se résigna à signer le papier désignant l'hôpital comme unique responsable de Rosaline. Désormais, elle ne pourra sortir de cet asile qu'avec l'accord du docteur. Ça promettait d'être long.

     

    Pendant ce temps, Rosaline arrivait doucement à la chambre 17 de la section SSS. L'infirmière qui les avait rejoint en cours de route ouvrit la chambre.

    - Restez-ici pour le moment. Nous verrons avec le Docteur Frédérique pour votre droit de sortie dans les jardins de l'hôpital.

    - Quand est-ce que je le verrais ?

    - Il passera dans l'après-midi. Nous verrons aussi si vous conservez votre droit à porter vos propre vêtements.

    - Vous voulez même me piquer les fringues ? S'indigna la patiente.

    - C'est quelque chose qui s'impose parfois, pour diverses raisons. Par exemp-...

    - Bordel de merde les filles venaient m'aider ! Cria une voix venant du fond du couloir.

    L'aide-soignante et l'infirmière coururent aussitôt vers la voix. Rosaline fit quelques pas pour voir ce qu'il se passait. Au fond de ce couloir elle vit quatre employés de l'hôpital, ainsi que les deux femmes qui l'avait emmenée se débattre avec un patient visiblement hostile.

    - Hé ! Du calme, je veux juste pas que vous me teniez je suis capable de retourner dans ma chambre tout seul. Fit le patient.

    - Vous savez très bien pourquoi on est obligés de vous tenir.

    Un rire particulier retentit, celui du patient visiblement, alors que tout le monde était calmé et s'éloignait – Excepté deux infirmiers qui tenaient le fou.

    - Il pourrait se passer ça ! Riait toujours le cinglé avant de donner un coup de tête à l'infirmier à sa droite.

    Il fût immédiatement poussé jusqu'à sa chambre avant d'y être enfermé, à quelques chambres de celle de Rosaline. Elle eut tout juste le temps de le voir. Il était d'un teint très pâle, le contour des yeux noirs, les cheveux verts, et ce qui marqua le plus l'esprit de la jeune mage, les deux cicatrices prolongeant sa bouche. L'infirmière se rapprocha de Rose.

    - Qui était-ce ? Demanda Rose.

    - Vous n'en avait jamais entendu parler ? C'est le Joker.

    - C'est lui ? Oui j'en avais entendu parler, mais je ne l'avais jamais vu, pas même en photo.

    - Vous ne devez pas lire le journal souvent.

    - Il est donc détenu ici ?

    - Oui, c'est les meilleur hôpital psychiatrique du pays après tout.

    - Je n'en doute pas.

     

    Rosaline jeta un dernier coup d’œil à la porte de la chambre du Joker, avant d'être poussée à l'intérieur de la sienne.


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  • Couple 4 : Captaine Red x Jackal

    //DARK//MEURTRE//SUICIDE//

     

    Résumé : Cela fait plusieurs jours que Jackal et Captaine Red se sont rencontrés, ils ne se sont pas revus depuis. Ce jour-là, Alex était chargée d'aller chercher Illya qui était aller rendre visite au Geek, mais, ayant peur qu'il se laisse embarquer par le patron dans des lieux peu fréquentable pour Illya, Jackal pris sa place pour cette fois-ci. En arrivant, Rosaline lui dit qu'il trouvera Illya dans le bureau au fond du couloir, il y trouve effectivement la petite, le Geek et Wendy, mais aussi Captaine qui leur montre les photos qu'elle a faites la veille.

     

    Chapitre 2 – Qu'est-ce qui va pas ?

     

    Alison était sorti depuis plusieurs heures avec Kuroha, c'était quand elle n'était pas là que Jackal se rendait compte qu'il était vraiment seul dans cette maison. Il réfléchissait à quoi faire quand il vit Alex s'approcher de la porte d'entrée.

    - Où tu vas ? Demanda Jackal.

    - J'dois aller chercher Illya chez le Geek.

    - Hum... Toi ?

    - Oui, pourquoi ?

    - Je vais y aller.

    - Sérieux ? Bah, merci.

    Il se retourna sur ces mots et partit en direction du placard. *Il vaut mieux que j'y aille moi, la dernière fois il s'est laissé entraîner par le Patron dans des lieux peu appropriés pour Illya...*.

     

    Jackal s'en alla directement après cette conversation, au moins, il faisait quelque chose. Le trajet entre les deux maisons n'était pas très long, à peu près à mis-chemin, une question apparue dans la tête du démon « Est-ce qu'il y aurait Lauraine? ». Cette question lui noua la gorge, pourquoi s'inquiétait-il autant de la présence de cette fille ? Ça n'avait pas d'importance ! Il y allait simplement pour chercher Illya. Bien que se répétant cette phrase, il ne pouvait s'empêcher de se demander de quoi il avait l'air. C'était ridicule.

     

    Il toqua à la porte, et entendis la vois de Rosaline qui lui disait d'entrer. Elle était avec Gydias et Inthepanda, il s'apprêtaient visiblement à partir. Rose prenait visiblement son rôle de tueuse en série très au sérieux.

    - Les gamins sont dans le bureau, au fond du couloir, nous on doit partir.

    - D'accord j'y vais.

    Sans plus attendre, il se dirigea dans la direction indiquée par Rose, et entendis la porte d'entrée s'ouvrir puis se fermer. Il entra doucement dans le bureau, et vis le Geek, Wendy, Illya et la personne qu'il redoutait assis par terre. *Elle est là...* Tout de suite en le voyant, Illya se leva vivement, suivie du Geek et de Wendy. La rousse encore sur le sol se contenta de fermer le livre qu'elle tenait.

    - C'est déjà l'heure ? Demanda Illya.

    - Eh oui. Tu vas chercher tes affaires et on rentre ?

    - D'accord !

    La petite blonde s'en alla, toujours suivie des deux gamins.

    - Ça va ? Fit Jackal pour rompre le silence

    - Oui... Mentit-elle sans conviction en se levant et posant sur le grand bureau le livre qu'elle tenait.

    - Qu'est-ce que c'est ? Demanda le garçon en indiquant le livre.

    - Des essais de photos que j'ai fais, rien d'intéressant...

    - Tu es photographe ?

    - J'essaie.

    Un silence assez pesant s'installa. Finalement brisé – étonnamment – par la rousse.

    - Ils sont partis ?

    - Panda, Rose et Gydias ?

    - Oui.

    - Oui, ils sont partis quand je suis arrivé.

    - Il ont prit la caméra ?

    - Euh, je crois.

    Elle lâcha un soupir et se laissa glisser contre la bibliothèque. Elle posa son visage dans ses mains et replia les jambes contre elle.

    - Tu es sûre que ça va ?

    Elle hocha simplement la tête en guise de réponse, sans même le regarder. Jackal s'accroupit alors devant elle et la força à relever la tête, dévoilant les larmes qui avaient commencer à tomber sur ses joues.

     

    Qu'est-ce qui va pas ?


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  • Couple 4 : Captaine Red x Jackal

    //DARK//MEURTRE//SUICIDE//

    Chapitre 1 : Rencontre hostile

     

    La soirée se déroulait tranquillement, entre Alison, Chachou Panda, Rosaline et Captaine Red. Elles parlaient de tout et de rien, assise par terre dans le salon de chez Alison. Les habitants de cette maison dormaient à l'heure qu'il est. Pas tous apparemment, puisque l'un d'entre eux ouvrit bruyamment la porte d'entrée avant d'arriver dans le salon.

    - Nii-san !!! S'écria d'une voix très aiguë la propriétaire de la maison en se jetant sur le nouveau venu.

    - Salut Jackal, lancèrent simplement Chachou et Rose.

    Jackal regarda tout de suite ce visage inconnu qui se taisait. Une fille assez pâle, aux cheveux très courts et rouges. Elle semblait d'ailleurs plutôt intimidée par l'arrivée de l'inconnu.

    - Restes un peu avec nous Nii-san !

    - Euh eh bien...

    - On avait dit une soirée entre fille Alison... Remarqua Rosaline.

    - Mais ! C'est mon Nii-san c'est pas pareil !

    Jackal fût de toute façon obligé de rester, il s’assit donc entre Alison et Captaine Red, terminant ainsi le cercle qu'ils formaient. Alison s'agrippait à Jackal tandis que Captaine Red se rapprochait de Rosaline, visiblement plus à l'aise près d'elle que de Jackal. Celui-ci lança tout de même la conversation.

    - Je ne t'avais jamais vu par ici, comment tu t'appelles ?

    - Lauraine, mais tout le monde m'appelle Captaine Red. Je sors très peu de chez Rose.

    La rousse avait visiblement très peu envie de discuter avec ce garçon, cependant, il insista, ignorant d'ailleurs les conversations diverses et variées entre Alison, Chachou et Rose.

    - Tu vis chez Rosaline ?

    - Oui pour l'instant.

    - Tu es sa sœur ?

    - Sa belle-sœur.

    - Cette fille a tellement de frères et sœurs qu'on s'y perd...

    La fan de pirate ne lâcha plus un mot de la soirée, jusqu'à ce que Rosaline ne propose de partir.

    Bon, il se fait tard non ? On va y aller je pense.

    - Je pense aussi. Répondis doucement Captaine.

    Ainsi, Chachou Panda, Captaine Red et Rosaline s'en allèrent, laissant seuls Alison et Jackal.

    - Je ne savais pas que tu avais invité des gens ce soir. Fit Jackal.

    - Si. Enfin, c'est une idée de la pouf. Elle veut que sa belle-sœur se fasse plus de potes parce qu'elle reste enfermée chez elle tout le temps.

    Jackal se contenta de hocher la tête.

    - Tu viens dormir ?

    - …

    - Nii-san ? Tu viens ?

     

    - Euh, oui pardon.


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