• Norvèèèège

    Norvèèèège

    Norvèèèège

    Norvèèèège

    Norvèèèège

    Norvèèèège


    1 commentaire
  • Ou nous mènera ce jeu du mâle et de la femelleuh ?

    Qu'est-ce que j'ai fais de ma vie ? *pleure*


    votre commentaire
  • J'aime bien associer des musiques à mes chapitre en faites >.< Voilà pour la niaiserie :

     (Bon j'exagère un peu hein...)

     

    Chapitre 5

    Cette main pâle clouait Rosaline au mur froid de la salle non éclairée. Celle-ci se débattait comme elle pouvait, tout en aspirant un maximum d'air, la gorge presque entièrement bloquée par cette ombre noire.

    - S... S'il te plaît ! Lâche-moi ! Tentait-elle de hurler.

    - Il n'en ai pas question. Ça fait trop longtemps que j'attends ça.

    - C... Cora ? Cora c'est toi ?

    - T'as vraiment un gros problème ! Siffla l'autre. Je m'appelle Coraline, tu te souviens ? Hurlait-elle désormais en appuyant de plus en plus sur la gorge de Rose. CO-RA-LI-NE ! Tu te souviens ? Hein ? Coraline, ça ressemble à Rosaline !

    - Écoute-moi ! S'il te plaît ! Je suis désolée ! Lâche-moi !

    - Oh que non, certainement pas maintenant ! Pas après ce que tu m'as fais ! Tu m'as trahis Rosaline !

    - Je suis désolée ! Je peux t'aider ! S'il te plaît pardonne-moi ! Lâche-moi !

    - C'est trop tard pour m'aider ! Ma vie entière est déjà foutue ! Je vis un enfer depuis que je suis toute petite, par ta faute ! J'ai pensé que tu me croyais morte avec les autres, alors j'ai déjà pardonné, une fois, et je t'ai cherché pendant tout ce temps, pendant des années entières, et quand je t'ai enfin retrouvée... Tu m'as abandonnée Rosaline ! Pleurait-elle désormais. Tu as dis que j'étais une menteuse, que je n'étais pas ta sœur, que ce n'était pas possible ! Comment tu as pu ne pas me reconnaître ?!

    - Essaie de me comprendre, je t'en prie ! Tu as disparue quand on était toute petite ! J'ai vu plus de Coraline en quelques années que je n'aurais pu l'espérer !

    - J'avais ce collier ! Fit-elle en le montrant à celle qui était, de quelque minutes, son aînée. Je l'ai gardé toutes ces années pour que tu me reconnaisse ! Et toi, tu as dis que j'étais la pire de toute les menteuse que tu avais rencontrée ! Que ce n'était pas le vrai collier !

    Un léger silence se fit dans la salle, contrastant avec les hurlements de Coraline. Celle-ci avait d'ailleurs commencer à moins forcer sur le cou de sa sœur, lui permettant de respirer légèrement plus facilement. Les yeux de Rosaline commençaient à s'habituer à l'obscurité.

    - Est-ce que... Est-ce que tu as une idée de ce que ça fait de dire à sa fille que tout va s'arranger, puis de la voir être rejetée elle aussi ? Tout le monde... Ils me traitent tous de monstre, depuis que j'ai abrégé ses souffrances... Et toi ? Toi personne ne te traite de monstre pour avoir détruit ma vie et indirectement tuer ma fille !

    - Je t'en prie, je suis désolée laisse-moi me rattraper...

    - C'est à cause de toi que j'en suis là, je vais rejoindre ma fille, mais je ne la rejoindrais pas seule.

    Sur ces mots, Coraline mis ses deux mais sur la gorge de Rosaline et commença à y appuyer de toute ses forces. Rosaline perdait de plus en plus sa force et ne pouvait pas riposter. Sa vue commençait à se brouiller, elle préféra fermer les yeux, avant de tomber à terre, ne sentant plus aucune pression sur son cou. Elle ouvrit les yeux brusquement mais ne pu rien voir, dans l'obscurité de la salle sans fenêtre, elle entendait seulement du bruit et Coraline qui demandait qu'on la lâche. Elle se releva difficilement et en toussant puis tâtonna jusqu'à l'interrupteur avant d'enfin le trouver. Quand l'ampoule éclaira la pièce, Rosaline vit le Joker jeter Coraline à terre en dehors de la salle. La jeune aux cheveux bleus s'appuya sur le mur comme si elle n'avait même plus la force de tenir en place.

     

    C'était ce genre de moment, où les personnalités de Rose devenait encombrantes. Dans les moments où la vraie Rosaline voudrait être ailleurs il arrivait fréquemment que les émotions de ses autres personnalités prennent le dessus, où qu'une personnalité prenne le contrôle. Dans le cas idéal, la psychopathe prendrait le contrôle, mais...

     

    Une gamine. C'était exactement ce qu'était devenue Rosaline, aveuglée par la peur que lui avait faite sa sœur. Elle se laissa glisser à nouveau contre le mur, enfouis sa tête dans ses mains et commença à pleurer comme une enfant. Pendant ce temps, le Joker s'occupait de Coraline, toujours au sol face aux coups du clown. Celui-ci sortit une fleur en plastique jaune et orange, la plaça juste devant le visage de Coraline qui avait cessé de bouger, se demandant ce que l'autre faisait, il appuya un coup sur la fleur dont il sorti de fines gouttelettes, il s'éloigna tranquillement de la brune, qui éclata d'un immense fou rire. Elle se tordais seule, allongée sur le sol, avant de s'en évanouir. Le clown enjamba le corps endormie de Cora pour voir ce qu'il en était de la seconde Elia. Même à lui, il ne lui fallut peu de temps pour comprendre que celle-ci se sentait mal, toujours la tête cachée dans ses mains. Le Joker les attrapa pour la forcer à se relever, sans un mot. Pour la première fois depuis qu'il était le Joker, il n'avait aucune envie de faire de blague. Rosaline était finalement bien sur ses deux pieds, la tête baissée, mais quand le Joker la lâcha, elle manqua de retomber, tout son corps était comme paralysé. Au bout de quelques secondes, Rosaline abandonna de se retenir et enlaça le Joker par les épaules, et plaqua sa tête contre lui pour pleurer. Elle s'en voulait pour Coraline. Le clown fût très surpris par ce comportement, et il n'avais jamais été doué pour les démonstrations d'affection, il ne savait même pas comment il devrait réagir, et se contenta donc de l'imiter en passant ses bras dans le dos de cette fille si étrange. Ce qui eut au moins pour effet de calmer ses tremblements.

     

    Au bout de tout juste quelques secondes, la lumière du rez-de-chaussé s'alluma, suivit de bruit de pas, et de la voix d'un infirmier demandant ce qu'il s'est passé ici. Le Joker poussa doucement Rosaline jusqu'au mur où elle s'appuya, lui alla, sans quitter des yeux l'entrée, de l'autre côté de la salle, tout en levant les mains au niveau de sa tête comme pour montrer qu'il est innocent auprès des employés de l'hôpital qui venait tout juste d'arriver. L'infirmier reposa sa question, et le SSS lança un regard à Rose pour voir si elle voulait parler. La réponse était visiblement non.

    - Moi je sais pas, je passais par là j'ai vu de la lumière j'ai penser qu'on faisait une petite fête sans moi, j'suis rentré. Répondit le Joker nonchalamment.

    - Je ferais pas le con à ta place Joker. Prévint l'infirmier en attrapant les menottes qu'il avait dans sa poche.

    L'infirmier s'approcha du Joker, lui était résigné à se faire accuser d'avoir agresser Coraline et Rosaline. Pendant ce temps, une autre infirmière tentait de sentir le pouls de la brune.

    - Oh, elle est pas morte, on trouve pas ce qui faut ici pour faire un gaz hilarant mortel. Se plaignit-il presque.

    - Arrêtez ! Cria Rosaline quand l'infirmier commença à ouvrir les menottes pour attacher le clown.

    - Mlle Elia ?

    - C'est de ma faute ! Laissez-le tranquille. Je suis sortie de ma chambre mais je me suis faite trouvée par Coraline, et...

    Rosaline s'arrêta en voyant le regard du Joker qui lui faisait comprendre que ce n'était pas la peine.

    - Mlle Elia... Nous verrons ça demain.

    Rosaline se sentit enfin tranquille quand l'infirmier replaça les menottes dans sa poche et fit signe à une aide-soignante qui les avait accompagnés de le ramener dans sa chambre, l'autre infirmière se débrouilla pour emmener Coraline en salle de soin, et l'infirmier accompagna Rose.

    - Attendez. Fit-il avant qu'elle ne ferme la porte. Que s'est-il vraiment passé ? S'il vous pose des problèmes on peut..

    - Non ! C'est Coraline, elle m'a attaquée et...

    Rosaline montrait son cou espérant qu'il reste les traces.

    - Et le Joker ?

    - Il m'a débarrassé d'elle...

    Étonné et perplexe, l'infirmier se recula de quelques pas avant de répéter :

     

    - Nous verrons ça demain. 

     


    votre commentaire
  • Chapitre 4 – VOILAAA C'EST FIIIIIIIINI

    La chanson qui va avec le titre lel è_é

    Cela fait aujourd'hui très exactement 3 semaines que Captaine Red et Jackal se sont embrassés. Cela fait très exactement 3 semaines qu'ils entretiennent une relation en secret. Cette situation devient de plus en plus compliquée, il est temps de faire quelque chose.

    - On peux pas faire ça indéfiniment. Victor le saura, tôt ou tard. Prévint Jackal.

    - Je sais mais... Tu ne le connais pas, on peut pas savoir ce qu'il fera si...

    - Je... Je comprend, je te laisse le temps de décider, mais je n'attendrais pas des mois. Annonça Jackal en embrassant son amante quand celle-ci sortit de chez lui.

    La rousse prit donc la direction de la maison de Rosaline où elle logeait.

     

    Pendant ce temps, chez elle justement, Gydias rentrait calmement, un sourire malsain aux lèvres et les vêtements tâchés de sang. Il se rendit immédiatement au salon, où flemmardait Panda qui lui tendit une bière quand il arriva. Il s'installa dans le canapé, à côté de Panda, en tentant de prendre en cours le film que regardait son collègue.

    - T'as passé la journée là ?

    - T'as passé la journée à buter des gens ?

    - Tu bosse pour le prochain UM ?

    - Yep.

    - Et Lorraine elle est où ? Demanda Gydias une idée derrière la tête.

    - Mêle-toi de ton cul.

    - J'fais que demander.

    - Bon. Tu comptes me faire chier longtemps ou tu va la boucler ? Demanda Panda en mettant pause au film.

    - Ça va, je voulais juste te parler d'un truc, mais monsieur à l'air trop occupé...

    - Tu veux m'parler d'quoi ? T'as une révélation à m'faire ? Tu veux avouer que t'es gay ? Tout le monde le sait, maintenant fout moi la paix. (Ceci était une dédicace à Alison °^°)

    - J'voulais juste te dire qu'un mec dans le coin l'est pas.

    - Bon, crache le morceau une bonne fois pour toute et c'est bon !

    - Ok, le frère de l'emmerdeuse se tape ta meuf ça t'va ?

    - De quoi tu parles ? Et quelle emmerdeuse ? Y'en à plein ici.

    - Et d'ailleurs je suis pas gay.

    - Quelle emmerdeuse putain ? Commença à crier Panda en plaquant son flingue sur la tempe de Gydias et en l'attrapant par le col.

    - Et calme toi.. J'parle du frère d'Alison.

    - Comment tu sais ça ?

    - Je les ai vus. Enfin, ils ont pas couchés ensemble devant moi hein, ils se sont juste embrassés.

    Panda le lâcha brusquement en se levant, gardant l'arme à la main. Il attrapa le sac à dos sur la table et se dirigea d'un pas énervé vers l'entrée de la maison, où il vit Lorraine arriver.

    - J'espère que ça va mieux salope ! Cria-t-il en la giflant.

    Il l'attrapa au cou et la bloqua contre le mur, la soulevant légèrement, la fille se mit immédiatement à pleurer, savant déjà ce qui les attendraient.

    - Où est-il ? Tu m'entends ? Où est-il ?

    - Tu-moi si ça te fait plaisir mais fout lui la paix !

    Victor envoya Lorraine sur le sol de la maison, manquant de l’assommer contre le carrelage. Celle-ci tenta désespérément de l'arrêter, mais finit par s'évanouir sous la douleur de son choc à la tête. Victor arriva rapidement à la maison d'Alison dont il se souvenait subitement très bien le chemin, alors qu'il n'y était allé qu'une fois. Il ouvrit la porte d'un coup de pied et commença à hurler :

    - Qui est le connard qui a touché à Lorraine ?!

    - Pour une fois c'est pas moi. Se défendit Alex en levant les mains devant l'arme de Panda.

    - L'autre con m'a dit que c'était son frère.

    - C'est moi. Avoua Jackal qui se trouvait juste derrière.

    Victor hésita un dixième de seconde à le tuer, là maintenant, tout de suite. A la place, il ordonna à Alexia de fermer la porte à clé, ainsi que les volets, puis qu'elle reste avec tout les autres dans le salon, les seuls qui manquaient étaient Alison et Kuroha qui étaient sortis. Il les attacha un par un à des chaises, y compris Jackal, le seul à être écarté des autres, au centre de la pièce. Victor ouvrit son sac, en sorti la caméra, le trépieds, ainsi que la perche qu'il ordonna à Alex, le seul n'étant attaché qu'aux chevilles, de la tenir. Ainsi, Inthepanda avait commencer son prochain Unkown Movies, dont la victime serait Jackal, qui n'agit pas, le moindre mouvement, et Victor lui tirerait une balle dans la tête, son arme étant braquée sans une seule seconde de répit sur la tempe de Jackal. Tout le long de l'analyse du film, parlant d'ailleurs d'un homme victime de l'adultère de sa compagne, Panda tira sur différentes parti du corps du démon, qui ne se plaint jamais, en premier temps. En premier dans les genoux, puis les coudes, détruisant ainsi chaqueS articulations de celui-ci. Presque à la fin de l'analyse, Panda, n'adressant la paroles qu'à son public, lança :

    - D'ailleurs, ce qui est cool avec ses enculés, c'est qu'on est facilement capable de les empêcher de recommencer.

    Sur ces mots, sans même regarder sa victime, il plaça le revolver à son entrejambe et vida le chargeur de celui-ci dessus.

    - La normalement ça devrait aller. Lâcha-t-il, souriant en rechargeant son flingue.

    - Arrête putain ! Commença à hurler Alexia. Je n'aime pas ce type mais... Ce que tu fais c'est...

    - Y a un mec à qui je l'ai ai coupé, ses couilles, j'ai voulu vous épargner ce spectacle mais y reste ton frère si tu y tiens. Alors maintenant ta gueule la truie.

    Alexia se tue. Ne restait que les pleurs de douleur de la victime, et la voix de Victor que ne cessai son analyse. Quand celle-ci fût terminée, les cris avaient cessés. L'hémorragie dont était victime Jackal était moins violente, mais son sang inondait le salon. Il était exsangue. Autrement dit, il s'était vidé de son sang, et était mort.

    - T'es vraiment pas drôle comme type... Râla Victor en constatant le décès de son jouet. Je ferais mieux de me tirer avant que les ennuis n'arrivent.

    Il rangea rapidement ses affaires, replia la perche et le trépied, rattacha Alex, et défonça la porte pour sortir. Il vola la voiture du premier passant, et disparu.

     

    Une heure plus tard, quand Captaine Red se réveilla enfin dans son lit, elle vit en premier Rosaline, Alison et Kuroha, qui passaient amener Illya. Elle se leva brusquement, cependant ralentit par sa douleur et par Rose qui essayait de la tenir au lit. Aucunes des trois personnes autour d'elle ne savait ce qu'il s'était passé. Quand Rose est arrivée chez elle, elle à simplement trouvée Lorraine par terre, et l'a montée dans sa chambre. Et quand Alison et Kuroha sont arrivés ils n'en savaient pas plus. Gydias ayant apparemment « oubliée » la révélation faite à Panda, celui-ci ne s'était d'ailleurs pas préoccupé de Lorraine, occupé à regarder du début le film que regardait son collègue juste avant. Lorraine commença à expliquer rapidement ce qu'il s'était passé, de manière assez désordonnée et sans manquer de se faire traiter de pute par Alison. Les trois se ruèrent sur la maison d'Alison, mais n'y trouvèrent que ses habitants ligotés, ainsi que le cadavre ensanglanté de Jackal. Il restèrent tous choqués un moment, puis finalement, Lorraine se jeta sur le sol, près de Jackal, au milieu d'une marre de sang, attrapa son bras et commença à pleurer. Alison sortit immédiatement pour trouver Inthepanda, pendant que Kuroha et Rosaline détachaient les habitants de la maison, avant de juger qu'il valait mieux laisser Captaine Red seule un moment.

     

     

    Rosaline revint plus tard dans la soirée, et se mit à hurler immédiatement devant la scène macabre. Jackal, toujours dans la même position, toujours attaché, et toujours gisant dans son propre sang, et à sa gauche, Lorraine, pendue à l'aide d'une corde qui avait servie à attaché quelqu'un pendant le tournage de Victor, couverte du sang de Jackal dans lequel elle s'était accroupie plus tôt.


    votre commentaire
  • Chapitre 3 en featuring avec la niaiserie (et encore, t'as pas vu le chapitre 5 de Rosaline x Joker...)

     La rousse n'avait pas bouger, littéralement pétrifiée par le contact froid du garçon en face de lui.

    - T-Tout va bien. Fit Captaine Red difficilement.

    - Difficile à croire. Quel est le problème ?

    - Rien j'ai dis ! Tout va bien.

    - Tu ne pleurerais pas si tout allait bien.

    - C'est Vic...

    - Panda ?

    - Oui, ça fait plusieurs années qu'on est ensemble mais...

    - Tu ne l'aimes plus ?

    - Si ! Bien sûr que si ! Sinon je serais partie depuis longtemps. Mais je m'inquiète beaucoup pour lui... Depuis qu'il fait ses « Unkown Movies » j'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose, et ces histoires de meurtres...

    Un énième silence s'installa entre les deux personnes. C'était la première fois que la rousse parlait aussi longtemps devant Jackal.

    - S'il te fait peur, pourquoi tu ne pars pas ?

    - Il ne me fait pas peur... Pour Rose et Gydias, je m'en fiche de ce qu'ils font.

    - Mais lui, il est plus proche pour toi qu'eux.

    - Je suis prête ! Lança joyeusement Illya en revenant dans le bureau.

    - Bon, eh bien...

    Jackal se releva en lançant un court regard à la rousse toujours au sol. Quand Illya la vit à son tour, elle voulu demander ce qui n'allait pas, mais Jackal l'éloigna avant, en leur demandant d'attendre un peu, il n'en avait pas fini avec elle. Les enfants allèrent attendre près de l'entrée, et Jackal retourna dans le bureau en fermant la porte. Celle-ci s'était relevée et appuyée contre la bibliothèque.

    - Je ne veux ennuyer personne avec mes problèmes. Ça n'a pas d'importance. Repris la rousse.

    - Si ça a de l'importance. Contredit Jackal en se rapprochant.

    - En quoi ça en..

    Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que les lèvres du presque inconnu se pressèrent sur les siennes. Elle eut beau le repousser de toutes ses forces, il ne se retira que quand l'envie lui prit, quelques secondes plus tard.

    - Qu'est-ce qu'il te prend ? Hurla-t-elle en le poussant une bonne fois pour toute.

    - Je t'explique pourquoi ça en a. Sourit-t-il la voix pourtant très sérieuse.

     

    Un long silence s'installa, mélange de gêne et de réflexion. La rousse avait la tête baissée, refusant d'affronter le regard de l'autre fixé sur elle. Au bout de quelques minutes de silence uniquement brisé par le bruit des enfants qui avaient recommencer à jouer dans la pièce un peu plus loin, Captaine Red releva brusquement le visage pour embrasser Jackal à son tour.


    2 commentaires