• Chapitre 3

     

    La seconde suivante, la majorité des clients et des plus petits criminels de l'étage étaient sortis. Alison avait finalement réussi à se calmer une fois que l'araignée géante était sortie de sa vue. Rosaline lâcha un très long soupir avant de demander :

    - Qui a encore merdé ? En posant un regard appuyé sur son compagnon qui leva les mains en l'air pour s'innocenter.

    - Y a plus qu'à monter pour savoir. Lâcha un jeune homme aux cheveux blancs à l'autre bout de la pièce.

    Beaucoup d'entre eux soupirèrent en coeur. Il n'était plus que quelques-uns maintenant, un peu plus d'une dizaine. Les criminels suivirent les uns après les autres le jeune homme aux cheveux blancs dans l'escalier qui menait au dernier étage. Une fois qu'ils furent tous sur le pas de la porte, une voix venant de l'intérieur de la pièce leur dit calmement d'entrer. Cette pièce était constituée d'une grande table de réunion. Beaucoup y furent tués. À l'autre extrémité de la table, tapi dans l'ombre, se trouvait un type, d'une trentaine d'années, avec des dreads et un bouc, à côté de lui se trouvait une petite fenêtre, de par laquelle l'araignée vue précédemment rentrait. L'ambiance y était extrêmement glauque, et elle avait le don de rendre tout le monde extrêmement mal à l'aise.

     

    À leur habitude, chacun s'installa à sa place habituelle. Rosaline et son compagnon, visiblement habitués à cette salle (et à se faire engueuler par leur patron) s'installèrent presque à côté de l'homme à l'araignée. Alison, beaucoup moins à l'aise avec la bestiole à huit pattes, se mit près de l'entrée, avec ses deux partenaires. Les autres s'installèrent silencieusement, la tête baissée aux places restante.

    - Tu sais, tu peux nous envoyer quelqu'un quand tu veux nous parler plutôt que ce... Truc là. Souligna Alison une fois que tout le monde fût assis.

    - Oui. Mais c'est beaucoup moins drôle.

    - Bon Mahyar, qu'est-ce qui a ce coup-ci ? Si tu nous as encore tous fait venir parce que Jackal à essayer de faire sauter la planète ou parce que le Maître à encore fait n'importe quoi je... Commença une jeune fille blonde à l'allure impeccable.

    - C'est plus grave que ça. Le coupa-t-il.

    - Plus grave que l'autre taré qui essaie de faire sauter la planète ? Se moqua Rosaline avant de recevoir une boule de glace en pleine tête formée par Alison.

    - Arrêtez ça. Une nouvelle organisation a vu le jour en ville.

    - Oui j'ai cru entendre parler de ces types, la « confrérie de l'ombre » ils sont en train de nous ridiculiser. Soupira Aoba.

    - S'il nous ridiculise ? Tu parles, les mecs sont arrivés de nul part et ont réussis tous les plans qu'on a échoués, soupira un autres criminel.

    - Donc on les tue ? Conclut Jackal dans la logique des plus imprenables.

    - Moi ça me va, mais ces types portent bien leurs noms, ils sont des ombres, personne n'en a jamais vu un seul. Expliqua l'homme à l'araignée.

    - C'est quoi le plan concrètement ? Finit par demander Rose.

    - Un qui me plaît pas trop. Une alliance avec les héros.

    Tous furent un instant bouche bée face à la proposition de leur patron. Eux ? Et les héros ? Comme si ça pouvait fonctionner ! Tous se mirent à lancer des objections à ce sujet, ils ne pouvaient pas faire confiance aux héros, ils les arrêteraient à la première occasion. Seul Rosaline et le Maître se contentèrent de s'enfoncer un peu dans leur siège, nullement dérangés par l'idée.

     

     

    Finalement, toutes les interjections lancées à Mahyar pour son idée furent interrompue par l'entrée dans la pièce d'un type qui travaillait au bar. Il fit glisser une lettre sur la table jusqu'à l'autre bout. Il y était inscrit la provenance : La confrérie de l'ombre.


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  • Alors déso pour les fautes mais j'ai genre grave la flemme de corriger #ThugLife

     

    Chapitre 2

     

    Ce fût Jackal qui ferma (enfin claqua) la porte de la Taverne, un bar miteux où traînait alcooliques et prostituées, et qui sentait fort le tabac froid. A l'étage se trouvait, de manière officielle, le gérant du bar. De manière concrète, le gérant été mort depuis des années, et les étages au-dessus du bar étaient principalement occupés par les criminels de la ville. Ils n'y vivait pas, mais c'était souvent là qu'ils se retrouvaient, avant que le soleil se lève. Et puis la proximité avec la Taverne leur permettait d'obtenir des contrats, souvent d'assassinat. Le petit groupe de criminels constitués d'Alison, Aoba, Jackal et Rosaline (cherchez l'intrus) se rendirent immédiatement à l'étage, bien qu'Alison prit le temps d'ordonner à un type de lui monter une bouteille de whisky. Quant au robot, lui, Rose l'avait laissé aller se positionner tout seul à un point stratégique de la ville. Quand ils arrivèrent à l'étage, celui-ci étaient déjà rempli des autres criminels de la ville. Pas de petit criminel bien sûr, seulement les plus grands avaient leurs places ici, seulement ceux qui contrôlaient la ville.

     

    Alison et ses compagnons s'installèrent immédiatement à une table près de laquelle un homme visiblement peu sûr de lui signait un contrat avec un tueur à gage. Le jeune homme qu'elle avait interpellé dans la Taverne la suivait, une bouteille de whisky à la main et lui en servit un verre. Jackal ricanait doucement en repensant au morts qu'il avait causé pendant qu'Aoba jetais un œil à l'argent qu'ils avaient volés. Rosaline, elle s'était assise un peu plus loin, visiblement préoccupée jusqu'à ce qu'un homme blond à l'allure ravi entra dans la salle. Elle se précipita sur lui pour vérifier qu'il allait bien avant de s'installer de nouveau, accompagnée cette fois.

     

    Alors que tout le monde tentait tant bien que mal de passer un bon moment, quelque chose se mit à gratter à la vitre. Alison et Rosaline, qui avaient un mauvais présage depuis leurs entrées furent les premières à s'approcher de la seule et unique petite fenêtre au coin de la salle. Elle n'eurent aucun mal à identifier l'origine du grattement : une énorme araignée, qui frottait une de ses huit pattes contre la vitre. Alison, victime d'une sévère arachnophobie, s'éloigna avec autant de dignité que sa phobie lui permettait de la fenêtre. Ses deux compagnons se chargèrent de la calmer tant bien que mal (enfin surtout Aoba, parce qu'on va pas se mentir que les mots et Jackal c'est bof quand même). Rosaline, elle, fût tout de même apeurée et recula légèrement.

     

     

    - Dégagez tous. C'est lui. Ordonna-t-elle sans quitter des yeux l'araignée.


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  • Chapitre 1

     

    Une explosion retentie en ville ce soir, en plein centre-ville. Un corps de femme fût projeté, mais il n'eut aucun mal à retomber sur ces jambes. Après tout, cette femme faisait ça toute la journée.

    - Mais elle va crever oui ? Grogna un homme à l'allure étrange.

    Effectivement, c'était un jeune homme assez grand aux oreilles et à la queue de chacal, le visage constellé de tâches noires. Une jeune femme aux cheveux longs, lisses et bleutés s'approchait de lui doucement, le visage ravi de l'explosion qu'avait provoquée son compagnon.

    - Essaie de pas réduire la ville en miettes en un seul coup, qu'on ait le temps de s'amuser aussi. Fit un deuxième jeune homme à l'allure bien plus classique, et aux cheveux bleus nuits.

    Son compagnon hybride lui lança un regard assassin tandis que la jeune femme avançait au devant du groupe. D'un rapide mouvement de bras, elle créa un vent tranchant tant il était rapide, mais la victime n'en avait pas fini puisqu'elle se releva brusquement et attaqua d'un coup d'épée au moment où l'autre avait baissée sa garde. « Aoba » et « Jackal », voilà les deux seuls mots qu'elle pu prononcer avant de se mettre à cracher du sang.

     

    Malheureusement pour notre jeune héroïne à l'épée, ils en avaient vus d'autres. Alors que les deux combattants susnommés se précipitaient pour sauver leur amie, un robot à forme humanoïde arriva de manière plutôt inattendue du ciel, répétant en boucle qu'il cherchait sa maîtresse. Malheureusement, tout le monde ici était bien trop occupé pour aider le pauvre robot perdu, excepté une jeune fille blonde à l'allure stupide, qui venait tout juste de reprendre connaissance.

    - Lucy c'est pas le moment de t'occuper des orphelins ! Criait l'héroïne, au fer avec Jackal.

    - Eh ben t'es arrivé super loin ! Criait une voix dans une ruelle à quelques mètres.

    Il en surgit une jeune femme aux cheveux bleus foncés et en désordre, son long manteau flottant derrière elle, elle semblait avoir couru pendant un moment. La jeune blonde répondant au nom de Lucy fût aussitôt poussée violemment par le robot qui avait retrouvé son maître. Mais c'était sans compter sur la vague forme rouge qui traversa les ténèbres à une vitesse impressionnante pour venir écraser la nouvelle venue sur le mur de l'immeuble.

    - Il manquait plus qu'elle... Grogna la première vilaine, qui se faisait tirer hors du combat par Aoba.

    - T'occupes pas de ça Alison.

    - Excusez-moi j'ai vu une fête à laquelle j'étais pas invitée, j'ai voulu venir. Se défendit la nouvelle venue toujours maintenue contre le mur par un héros vêtu de rouge.

    - Comment t'as pu échapper à Flash en courant ? Demanda Lucy, avant de se faire rappeler à l'ordre par sa cheffe.

    À la seconde réprimande de sa patronne, Lucy attrapa une clé de son trousseau et invoqua un jeune homme roux correspondant au signe du lion. Pendant ce temps, Alison se relevait difficilement, mais prête à combattre l'invocation et l'invocateur. Elle utilisa une grande partie de la force qui lui restait pour balayer ses deux cibles d'une tornade, pendant que son frère hybride lançait d'explosion en explosion. La nouvelle venue, du nom de Rosaline, ne semblait nullement inquiète d'être ainsi maintenue par son rival, elle engagea même une calme discussion avec lui, sans même prêter d'attention au robot derrière qui aurait pu l'aider.

    - Oh aller, tu peux pas juste m'arrêter, me donner au flic et t'en aller quand même ?

    - Je peux. Mais tu vas finir par t'échapper c'est ça ?

    - Comme toujours.

    En décalage total avec la scène de combat qui se déroulait à côté d'elle, elle se mit subitement à embrasser son assaillant, qui s'écroula au sol.

    - Wow, le coup du rouge à lèvres hallucinogène ça marche encore ? Se surprit-elle avant d'enjamber le corps de son rival. Bon vous avez l'air de bien vous amuser je pense que je vais vous laisser hein.

    À peine eut-elle terminé sa phrase que la poussière retomba lentement et en silence, laissant apparaître les héroïnes au sol comme des poupées de chiffons, et les méchants au sourire glorieux, leur butin en poche.

     

    - Ca va on n'a pas besoin de toi. Lâcha Alison.


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