• Chapitre 5 - Réveil difficile

    Je reprend les featuring auditif donc :

    Feat la chanson de rupture

     

    Il faisait encore sombre dehors, quand une voix se fit entendre. C'était une plutôt jolie voix, mais celle-ci était si forcée qu'elle semblait plus crier et que chanter.

    - Qu'est-ce que c'est ce bordel... Râla Liberty Sikes, gardienne de l'équipe de Quidditch de Serdaigle en sortant difficilement des couvertures.

    - Rosaline réveille-toi ça fait peur... Et où est Alison ? S’inquiétait Émi Abbott, Poursuiveuse de cette même équipe.

    - Oh mais quelle emmerdeuse... Râla à son tour Rose. Putain elle est vraiment en train de chanter l'hymne russe ?

    Quand elles descendirent les unes après les autres de leur dortoir, elles trouvèrent effectivement Alison, main sur la poitrine devant le drapeau soviétique, en train de chanter l'hymne russe.

    - Alison, tu vas réveiller toute l'école ! Arrête ça ! Lui ordonna Liberty.

    Rosaline, elle, avait déjà abandonné de la raisonner et avait sorti sa baguette. La minute d'après, Alison semblait s'étouffer au sol.

    - Fais pas ça ! Criait Art qui descendait les escaliers à vive allure.

    - Ça va aller, elle peu juste plus parler pour quelque temps. Ça ne peut lui faire mal que si elle essaie. Soupira l'accusée en rangeant sa baguette.

    Au bout de quelques secondes à peine, Émi était au chevet d'Alison, qui tentait douloureusement d'insulter Rosaline de tous les noms, pendant que Liberty venait de voler et tenait loin les baguettes des deux filles. Art, lui était déjà parti chercher l'infirmière pour annuler le sort.

     

    Il revint finalement, accompagné d'Aoba qu'il avait croisé dans le couloir et qui sembla rassurer que le sort était si peu dangereux. La jeune fille fut terriblement gênée qu'il la vit dans une situation si peu avantageuse. Il ne fallut à l'infirmière que quelques secondes pour rendre sa voix à Alison, qui s'assit doucement sur le sol, encore sonnée.

    - Il faut vraiment que vous arrêtiez maintenant. Les sermonna l'infirmière, on est qu'au premier jour, et votre séjour ici est loin d'être terminé, vous feriez mieux d'apprendre à vous supporter.

    - C'est elle qui m'a jeté un sort ! Se défendit Alison aussitôt.

    - Peut-être, mais c'est pas moi qui chante l'hymne russe à six heures du matin. Rétorqua l'autre.

    - Arrêtez si vous ne voulez pas que les professeurs en entendent parler ! Vous avez déjà fait perdre la coupe des maisons aux Serdaigles l'année dernière avec vos bêtises, vous ne voulez pas que ça recommence ?

    Sous le regard accusateur de tous les autres élèves autour d'eux, et la dure réalité qui venait de s'écraser sur le front, les deux filles ne pouvaient rien faire d'autre qu’acquiescer. Aussitôt que l'infirmière fût sortie, Liberty envoya les deux baguettes à leurs propriétaires respectives.

     

    Liberty et Émi retournèrent dormir un instant tandis que Rosaline alla se préparer. Pendant ce temps, Alison était restée dans la salle commune, accompagnée d'Art et d'Aoba, qui semblait inquiet.

    - Il y a quelque chose qui va pas ? Finit par demander Alison.

    - Euh, oui bien sûr, j'étais juste en train de réfléchir...

    Il avait définitivement l'air suspicieux, mais il se mit soudain à parler sans s'arrêter pour détourner son attention.

     

    Les Serdaigles descendent au fur et à mesure dans la grande salle, où Alison et Aoba sont séparés. Rosaline, comme les années précédentes, descendait avec le Docteur et Bob, un jeune garçon aux cheveux mis-longs dont l'arrivée à Poudlard avait fait du bruit, il semblerait que ses parents de sang-purs et d'une famille exclusivement Serpentards n'ait pas accepté que leur fils soit à Serdaigle, et l'ait abandonné, mais il ne s'agit que de rumeurs.

     

    À la table des professeurs, M. Flitwick, Mme Mc Gonagall, M. Rogue ainsi que Mme Chourave se levèrent, et d'un coup de baguette envoyèrent à chacun de leurs élèves leurs emplois de temps de l'année. Chacun se dépêchait de vérifier qu'il ait été accepté dans ses matières facultatives, et de vérifier leurs horaires du jour.

    - Cool, on commence par Défense contre les Forces du Mal, souriait déjà Rosaline, dont c'était la matière préférée.

    - Ouais on sait tous que t'as un crush sur le prof Rose.. Se moquait gentiment Liberty qui se prit en retour un coup d'emploi du temps sur la tête.

    - Ce qu'est moins cool c'est que c'est avec les Serpys... Se plaignait Émi, qui n'avait jamais eu de bon rapport avec eux.

    - Ils sont pas si méchants... Précisa Alison, encore inquiète de la réaction étrange d'Aoba.

    - Elle est amoureuse-euh. Chantonnait déjà Rosaline dont les relations sentimentales et sexuelles de chaque élève de l'école ne lui échappaient.

    - Ta gueule toi...

    - Roh ça va...

    - Ce n'est pas ça faute elle n'a pas eu le temps de finir son hymne russe ce matin. La taquinait Art en lui offrant un de ses rares sourire qui fit disparaître d'un coup Aoba de ses pensées.

     

     

    L'oublier, du moins jusqu'à ce qu'elle le voit quitter seul sa table puis la Grande Salle sans venir la chercher. 


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