• Rosaline x Joker chapitre 4 #LeYoloDeLaCorrection

    Chapitre 4

    - C'est la dernière fois de ma vie que je monte sur un toit. Jura Rosaline seule dans sa chambre à la nuit tombée.

    - Mouais... Lâcha la perverse, peu convaincue.

    - Le monsieur il fait peur mais il est peut-être gentil... Remarqua la gamine.

    - C'est tellement beau la naïveté... Fit la perverse intéressée.

    - C'est pas la peine d'y penser. Vous pouvez rien faire. Tempéra Rosaline.

    - Et pourquoi ?

    - Vous partager le même corps c'est scientifiquement impossible.

    - Mais ça, ça m’excite tu sais. Répondit la perverse sur un ton joueur.

    - Sans vouloir jouer les trouble-fêtes, on a des problèmes plus importants que tes fantasmes. Les coupa la blasée.

    - Quels problèmes ? Demanda la gamine.

    - Oh, rien. Juste que la patronne traîne avec des types dangereux et qu'on est enfermées dans un hôpital psychiatrique où les docteurs vont nous faire disparaître à grand coups de médocs et de thérapie psychologique. A commencer par la psychopathe.

    - Hé ! Pourquoi moi ? Protesta celle-ci.

    - Obah, je pensais que tu avais déjà disparue. Ça fait des heures qu'on ne t'entend plus.

    - Bah, j'ai rien à dire, c'est tout.

    - Oooh notre pauvre cinglée est triste parce que le malade aux cicatrices préfère la patronne à elle. Taquina la perverse.

    - La ferme toi !

    - J'ai touché une corde sensible...

    - Tu veux un câlin Mme Psychopathe ? Demanda la gamine plein d'espoir de recevoir un peu d'affection.

    - Vous avez finit ? Demanda Rosaline agacée et amusée.

    - Non. Répondirent à l'unisson les personnalités.

    - Patronne, t'as pas l'air de te rendre compte de ce qu'il risque de se passer !

    - Bien sûr que je le sais, mais vous inquiétez pas, c'est pas un psy qui me convaincra que vous n'existez pas.

    Un long silence s'installa dans la chambre, brisé au bout de quelques minutes pas Rosaline.

    - Les enfants !

    - Ha oui t'as pas rappeler pour parler aux mioches. Se rappela la perverse.

    La patronne se leva d'un bond et alla directement dans la salle de bain de la chambre, où elle attrapa un pince à cheveux sous les questions de ses personnalités.

    - Qu'est-ce que tu fout ? Demanda la blasée, peu rassurée.

    - Je vais sortir pour parler à mes gosses. Répondit-elle en s'agenouillant devant la porte de la chambre.

    Au bout de quelques essais, Rosaline arriva enfin à crocheter la serrure de la chambre grâce à la pince qu'elle jeta sur son lit après usage.

    - Le meilleur hôpital du pays hein... Remarqua Rosaline en ouvrant doucement la porte.

    - Où t'as appris à crocheter des serrures ? Et, putain arrête on va se faire choper !

    - J'ai promis que je leur téléphonerai tous les jours !

    Rosaline s'avança doucement vers les escaliers, plus discrets que les ascenseurs, en manquant à plusieurs reprise de se faire repérer par les aide-soignants qui surveillait les couloirs distraitement, et descendit au rez-de-chaussé. Elle se faufila discrètement vers la salle aux téléphone, mais eut à peine le temps d'y entrer qu'elle fût attrapée au cou par une ombre indistinct et beaucoup plus grande qu'elle. Cette main plaqua Rosaline contre le mur et la décolla légèrement du sol. Rosaline s'agrippait à la main de son agresseur, tentant désespérément de la faire lâcher, tout en donnant de faibles coups de pieds dans le vide, pensant pouvoir atteindre sa cible.

     

     


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