No comment à part que l'enjaillement d'écrire ce chapitre XD

Chapitre 11 – La Pouf

Une fois sortie de la chambre, Rosaline s'arrêta quelques secondes devant la porte, le temps de réfléchir.

- Rosaline ? Tu as l'intention d'aller où ?

- Je voudrais fouille cet endroit. Essayer de trouver comment ce type a pu rencontrer ma mère.

- Qu'est-ce qui te gêne ?

- Il a au plus 25 ans, ma mère est morte il y 15 ans... Il n'avait tout de même pas 10 ans quand il l'a rencontrée !

- Il est sans doute plus vieux.

- Je ne pense pas...

Elle commença immédiatement par ouvrir la première porte qui venait, il s'agissait aussi d'une chambre, mais très différente, l'ambiance était lugubre, il y faisait étrangement froid, et des chaînes étaient accrochées un peu partout.

- Génial, une chambre SM ! Lâcha Bob en entrant le premier.

- Oh seigneur...

Intimidée, Rosaline continua d'avancer, ferma la porte derrière elle, et ouvrit le premier tiroir de la seule commode de la pièce.

- Tu es naïve au point de ne pas savoir ce que tu vas trouvé ici ?

- Je cherche juste des indices.

- Des indices ou autre chose ? Demandait-il en se penchant au dessus de Rosaline.

- Bob arrête ça. Grogna-t-elle.

- Pourquoi tu as fermée la porte alors ?

- Bob !

Elle tenta de lui mettre une gifle en se retournant, mais il l'esquiva et leva les mains au ciel en s'excusant et en promettant d'arrêter.

- Vient on sort de là. Ordonna-t-elle en se dirigeant vers la porte.

Ils se dirigèrent donc vers la pièce suivante, Rosaline tenta d'ouvrir la porte mais celle-ci était fermé à clef. Elle lâcha un juron.

- C'est peut-être pour les clients « privilégiés ». Proposa Bob.

- Je sais pas, mais je veux y rentrer.

- J'ai le droit de faire une seule allusion perverse ?

- Non. Pas une seule. Essaie plutôt d'ouvrir la porte.

- Je peux la brûler ?

- Si on pouvait éviter de se retrouver dans un brasier ce serait cool...

- Ok, ok...

Le Pyromage éloigna un peu Rosaline de la porte et se prépara à la défoncer, attendant le moment propice, où il y aurait le plus de bruit pour l'enfoncer. Le verrou céda sans trop de mal. La salle qui était cachée était en l’occurrence une chambre semblable à celle que le Patron leur avait donnée, à l'exception qu'il n'y avait qu'un seul grand lit, et que plusieurs bouteilles d'alcool vides ainsi que des menottes entre autre jouets sexuels jonchaient le sol.

- Ça doit être la chambre du Patron. Devina Rosaline.

- Bon, fouille, je t'attends. Répondit simplement Bob en s'installant sur le lit.

- Hum... Bob ? Tu as la moindre idée de ce qui à pu se passer sur ce lit avant que tu n'arrives ?

- Si ça peut en aider d'autre à en avoir... Fit-il en haussant les épaules.

Rosaline attrapa le premier objet qu'elle trouva, en l'occurrence une bouteille – et non, pas un gode – et le lança à la figure de son gardien.

- Maintenant tu la ferme et tu viens m'aider.

- Hé ! Ça va calme-toi... Entre toi et Ivy, on peut approcher aucune fille à moins de 5 mètres...

- Soit gay. Dépêche-toi.

Rosaline ouvrit immédiatement le premier tiroir de la commode, son gardien, lui, commença par les tables de nuits.

- Y a rien d'intéressant. Enfin, pour toi j'entends.

- Moi non plus je trouve pas grand chose...

Avant de passer à la seconde table de nuit, Bob prit la bouteille qu'on lui avait jetée et la reposa à sa place initiale, pour être un minimum discret, même si, comme le verrou de la porte avait été cassé, il saurait que quelqu'un était entré. En ouvrant l'unique tiroir de la table de nuit, il trouva une enveloppe blanche, ni fermée, ni timbrée.

- Rosa ? J'ai trouvé un truc je crois.

Celle-ci referma tout de suite le tiroir qu'elle fouillait pour s'asseoir par terre à côté de Bob. Elle prit l'enveloppe qu'il lui tendait et vérifia en premier si rien n'était inscrit dessus, avant de l'ouvrir et de prendre son contenu. Il s'agissait d'une carte, déchirée en deux. Une carte noire, semblable à celles que possédaient Rosaline et Alison.

- Qu'est-ce que... Comment il peut avoir un truc pareil ? Demanda Bob sans en revenir.

- Et pourquoi est-elle déchirée ?

Des pas se firent entendre sur le palier, immédiatement, Rosaline remit la carte dans l'enveloppe et elle la rangea dans sa poche, son gardien, lui, l'attrapa et la tira avec lui sous le lit. Quelqu'un entra effectivement dans la chambre et une voix rauque se fit entendre.

- Bordel pourquoi c'est ouvert ici ? … Le verrou est cassé ? Oh putain...

- Patron revenez on s'ennuie ! Suppliait une voix féminine au rez-de-chaussée.

- J'arrive, grogna-t-il.

Ils entendirent des pas, un léger tintement, il avait sûrement attraper quelque chose en fer, comme des chaînes ou des menottes, entre autre jouets pervers dont ils ignoraient encore l'utilisation. Finalement, il entendirent la porte claquer et des pas dans l’escalier.

- Oh mon Dieu... Soupira Rosaline terrifiée à l'idée que le Patron ne les trouve là.

- Tu peux me lâcher, hein maintenant,... Riait Bob.

Effectivement, dans le stress, Rosaline s'était accrochée à la veste rouge de son gardien. Elle lâcha immédiatement et sorti aussi vite de sous le lit, proposant qu'ils retournent dans leur chambre.